Entre les distributions des vivres, des familles qui revendiquent leur part de nourriture, des enfants qui jouent se faufilant entre les abris de bâches, le camp de Kachagine est animé ce mercredi.
Mais quand il faut raconter le souvenir de ce qu’il a vécu il y a un mois dans le Darfour, la voix de Mahamat Ali Mahamat devient grave et surtout critique envers le gouvernement soudanais. « Le problème du Darfour est connu depuis 2003. Les Arabes viennent nous attaquer. Ils nous massacrent, massacrent nos enfants. Et comme nous avons le gouvernement contre nous, nous ne pouvons continuer à vivre chez nous au Soudan. »
Dame Fatouma Yaya se souvient de l’état de siège qu’elle a vécu dans le Darfour avant de venir au Tchad. « Dès qu’une femme vas chercher du bois on la tue, si quelqu’un va chercher de la paille on le tue. On a été obligés de fuir en contournant par des ravins. Nos enfants sont arrivés au Tchad avec pleins d’épines dans les pieds. »
C’est pour cela que le Haut-commissariat des Nations unies, en accord avec le gouvernement Tchadien, a décidé de les éloigner de la frontière, rappelle Simplice Kpandji, chargé de l’information publique de l’organisation onusienne.
« Au niveau de la frontière, ils sont parfois soumis à des tracasseries, à des situations qui ne leur permettent pas vraiment de jouir de l’asile. Nous avons décidé de les relocaliser à une distance d’environ 138 km qui leur permet effectivement de pouvoir jouir de la protection. »
En tout, 16 000 nouveaux réfugiés soudanais sont attendus dans le nouveau camp qui se met en place depuis une dizaine de jours.
Mais quand il faut raconter le souvenir de ce qu’il a vécu il y a un mois dans le Darfour, la voix de Mahamat Ali Mahamat devient grave et surtout critique envers le gouvernement soudanais. « Le problème du Darfour est connu depuis 2003. Les Arabes viennent nous attaquer. Ils nous massacrent, massacrent nos enfants. Et comme nous avons le gouvernement contre nous, nous ne pouvons continuer à vivre chez nous au Soudan. »
Dame Fatouma Yaya se souvient de l’état de siège qu’elle a vécu dans le Darfour avant de venir au Tchad. « Dès qu’une femme vas chercher du bois on la tue, si quelqu’un va chercher de la paille on le tue. On a été obligés de fuir en contournant par des ravins. Nos enfants sont arrivés au Tchad avec pleins d’épines dans les pieds. »
C’est pour cela que le Haut-commissariat des Nations unies, en accord avec le gouvernement Tchadien, a décidé de les éloigner de la frontière, rappelle Simplice Kpandji, chargé de l’information publique de l’organisation onusienne.
« Au niveau de la frontière, ils sont parfois soumis à des tracasseries, à des situations qui ne leur permettent pas vraiment de jouir de l’asile. Nous avons décidé de les relocaliser à une distance d’environ 138 km qui leur permet effectivement de pouvoir jouir de la protection. »
En tout, 16 000 nouveaux réfugiés soudanais sont attendus dans le nouveau camp qui se met en place depuis une dizaine de jours.
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