Profitant de son passage à l’Hémicycle pour l’examen du budget de son ministère, Serigne Mbaye Thiam a décrié le faible niveau des enseignants. Faisant part aux députés des résultats d’un test de connaissance de Français réalisé sur un échantillon, le ministre de l’éducation national a déclaré qu’il ressort dudit test que seul 9% des enseignants peuvent enseigner le Français, 39% peuvent enseigner en Français à peu près 7% son des novices du Français et le reste a un niveau qui mérite d’être renforcé. Une révélation qui n’est pas pour plaire aux syndicats d’enseignants. Ces derniers pointent un doigt accusateur sur le ministre de l’Education, a travers lui sur tout le gouvernement.
De l’avis de M. Niang, le ministre de l’Education doit être gêné de divulguer de tels chiffres, car la seule responsabilité de ce faible niveau revient à l’Etat. « Le ministre et ceux qui l’ont devancé sont entièrement responsables de ce qui se passe aujourd’hui. Affirme t-il. C’est à eux qu’on a confié la mission de former les enseignants… ». « Serigne Mbaye Thiam est en train de perpétuer cette médiocrité ». Pour le coordonnateur des enseignants de l’Alliance Pour la République (APR), et ancien Secrétaire générale de l’Organisation des Institutions du Sénégal (OIS), le ministre de l’éducation a parfaitement raison.
Youssou Touré estime que le système éducatif Sénégalais est au rabais. « Nous l’avons dit depuis très longtemps, j’avais dit au nom de l’OIS que 70% des enseignants non pas le niveau académique requis ni la formation professionnelle nécessaire pour dispenser un enseignement de qualité », rappelle-t-il. Selon Youssou Touré, on recrute les enseignants à partir de critères ethniques et politiques et c'est extrêmement grave. « Serigne Mbaye Thiam est entrain de perpétuer cette médiocrité, parce que ceux qui sont à l’origine de ces recrutements, de cette forfaiture, trônent toujours dans les directions du ministères de l’Education, dénonce-t-il... ».
le Secrétaire général du SAEMS-CUSEMS, Mamadou Lamine Dianté, dans les colonnes du journal « L’Observateur », rejette lui aussi la faute sur l’Etat. « Si les résultats s’avèrent, il est claire que les enseignants ne sont pas responsables de cette situation, affirme-t-il. On pourrait à la limite l’imputer aux années de politique d’ajustement structurel durant les quelles le gouvernement, ne pouvant pas payer les salaires des enseignants, a fait recours à des enseignants d’une nouvelle catégorie a qui il avait pourtant donné l’engagement d’une formation après le démarrage du métier. Mais malheureusement jusqu’à présent, des enseignants sont dans le métier depuis une dizaine d’années sans avoir reçu de formation ».
De l’avis de M. Niang, le ministre de l’Education doit être gêné de divulguer de tels chiffres, car la seule responsabilité de ce faible niveau revient à l’Etat. « Le ministre et ceux qui l’ont devancé sont entièrement responsables de ce qui se passe aujourd’hui. Affirme t-il. C’est à eux qu’on a confié la mission de former les enseignants… ». « Serigne Mbaye Thiam est en train de perpétuer cette médiocrité ». Pour le coordonnateur des enseignants de l’Alliance Pour la République (APR), et ancien Secrétaire générale de l’Organisation des Institutions du Sénégal (OIS), le ministre de l’éducation a parfaitement raison.
Youssou Touré estime que le système éducatif Sénégalais est au rabais. « Nous l’avons dit depuis très longtemps, j’avais dit au nom de l’OIS que 70% des enseignants non pas le niveau académique requis ni la formation professionnelle nécessaire pour dispenser un enseignement de qualité », rappelle-t-il. Selon Youssou Touré, on recrute les enseignants à partir de critères ethniques et politiques et c'est extrêmement grave. « Serigne Mbaye Thiam est entrain de perpétuer cette médiocrité, parce que ceux qui sont à l’origine de ces recrutements, de cette forfaiture, trônent toujours dans les directions du ministères de l’Education, dénonce-t-il... ».
le Secrétaire général du SAEMS-CUSEMS, Mamadou Lamine Dianté, dans les colonnes du journal « L’Observateur », rejette lui aussi la faute sur l’Etat. « Si les résultats s’avèrent, il est claire que les enseignants ne sont pas responsables de cette situation, affirme-t-il. On pourrait à la limite l’imputer aux années de politique d’ajustement structurel durant les quelles le gouvernement, ne pouvant pas payer les salaires des enseignants, a fait recours à des enseignants d’une nouvelle catégorie a qui il avait pourtant donné l’engagement d’une formation après le démarrage du métier. Mais malheureusement jusqu’à présent, des enseignants sont dans le métier depuis une dizaine d’années sans avoir reçu de formation ».