Les accidents de la circulation ont une mortalité comparée à celles du paludisme et de la tuberculose.



Les accidents de la circulation font beaucoup de dégâts aussi bien sur le plan humain que sur le plan matériel. Raison pour laquelle un Forum régional sur la sécurité routière qui a pour thème «Santé, Environnement et Sécurité dans les transports» a été organisé ce mardi 4 mai à Dakar. Prenant part à la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, le Ministre des Transports Terrestres et des Transports Ferroviaires, Abdourahim Agne a révélé que «du point de vue économique les pertes en vie humaine et les traumatismes provoqués par les accidents de la circulation nous font perdre, annuellement, dans les pays à revenus intermédiaires et en développement, près de 65 Milliards de Dollars Us. C'est-à-dire beaucoup plus que l’ensemble de l’aide fournis par les pays du Nord».
Selon lui, les accidents de la circulation sont considérés comme une épidémie mondiale à évolution rapide, avec une mortalité comparable à celles du paludisme et de la tuberculose. Dès lors, la sécurité routière doit être une nouvelle priorité dans le cadre du développement durable. Car le Ministre estime que «dans les années qui viennent si on ne fait rien elle tuera davantage que le paludisme et le sida».

Abdourahim Agne est convaincu que «la résolution de la crise de la sécurité routière qui constitue assurément une question transversale passe par une approche multisectorielle». Dans ce cadre et sur la base d’une volonté politique affirmée, le Ministre souligne qu’il «est utile de faire observer, entre autres, la promotion d’une culture de la sécurité routière par le biais d’une sensibilisation appropriée, la disponibilité de ressources financières adaptées et durables, l’existence d’infrastructures adéquates et de moyens de transports sûrs…»

Le Forum sous -régional, après avoir mesuré les progrès accomplis pour aller vers une réduction significative du nombre des accidents, a recommandé des efforts à accomplir parmi lesquels la mise en œuvre de plans d’action communs, la professionnalisation des acteurs, le développement des bases de données accidentologiques et épidémiologiques aux échelons national et sous régional.





Papa Mamadou Diéry Diallo

Mardi 4 Mai 2010 16:58


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