L’ex ambassadeur de la Gambie basé aux Etats-Unis, Bokarr Essa Sey, a fait savoir, dans sa dernière chronique hebdomadaire, que «les armes en provenance de l’Iran qui ont été interceptés au Nigeria et qui avaient pour destination la Gambie, étaient destinées au Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC). Selon le correspondant de la Rfm aux Usa qui a repris la chronique du diplomate publiée par le site Archipo.com, Bokarr Essa Sey a affirmé que «le soutien matériel du Président Gambien aux rebelles de la zone Sud était toujours de rigueur».
Pour Ibrahima Gassama, journaliste, observateur de la crise Casamançaise et directeur de la radio Zig fm, depuis le déclenchement du conflit en Casamance, la seule question que tout le monde s’est toujours posé c’est de savoir d’où provenaient les armes et les munitions que le MFDC utilise sur le terrain. De son avis, il y a plusieurs facteurs qui semblent conforter certains dans leurs arguments qui soupçonneraient les pays voisins. D’abord la proximité de la Casamance d’avec ces deux pays voisins que je ne citerai pas mais aussi ces pays qui ont toujours servi de base arrière au mouvement indépendantiste en Casamance. Toutes choses, explique-t-il, ont fait dire à certains que ces pays faciliteraient un peu le trafic d’armes vers la Casamance. Il a indiqué que «des pays ouvrent souvent des couloirs pour ce mouvement, hébergent certains chefs de guerre qui sont sur leurs territoires et d’autres bases même qui sont de part et d’autre éparpillées sur les territoires des pays voisins au Sénégal».
La Gambie a annoncé, ce lundi 22 novembre 2010, la rupture de ses relations diplomatiques avec l'Iran et exigé le départ de tous les représentants iraniens sous 48 heures. Cette décision serait liée à une mystérieuse livraison d'armes de l'Iran vers la Gambie, une cargaison d'armes retrouvée à Lagos au Nigéria en octobre dernier. Des roquettes et des grenades ont été récupérées par les services secrets nigérians à bord d'un navire à Lagos.
Téhéran a, cependant, déclaré lundi que ces armes n'ont pas été livrées par le gouvernement iranien mais par une compagnie privée. Elles n'étaient pas non plus destinées au Nigéria mais à un autre état d'Afrique occidentale, sans préciser lequel.
Pour Ibrahima Gassama, journaliste, observateur de la crise Casamançaise et directeur de la radio Zig fm, depuis le déclenchement du conflit en Casamance, la seule question que tout le monde s’est toujours posé c’est de savoir d’où provenaient les armes et les munitions que le MFDC utilise sur le terrain. De son avis, il y a plusieurs facteurs qui semblent conforter certains dans leurs arguments qui soupçonneraient les pays voisins. D’abord la proximité de la Casamance d’avec ces deux pays voisins que je ne citerai pas mais aussi ces pays qui ont toujours servi de base arrière au mouvement indépendantiste en Casamance. Toutes choses, explique-t-il, ont fait dire à certains que ces pays faciliteraient un peu le trafic d’armes vers la Casamance. Il a indiqué que «des pays ouvrent souvent des couloirs pour ce mouvement, hébergent certains chefs de guerre qui sont sur leurs territoires et d’autres bases même qui sont de part et d’autre éparpillées sur les territoires des pays voisins au Sénégal».
La Gambie a annoncé, ce lundi 22 novembre 2010, la rupture de ses relations diplomatiques avec l'Iran et exigé le départ de tous les représentants iraniens sous 48 heures. Cette décision serait liée à une mystérieuse livraison d'armes de l'Iran vers la Gambie, une cargaison d'armes retrouvée à Lagos au Nigéria en octobre dernier. Des roquettes et des grenades ont été récupérées par les services secrets nigérians à bord d'un navire à Lagos.
Téhéran a, cependant, déclaré lundi que ces armes n'ont pas été livrées par le gouvernement iranien mais par une compagnie privée. Elles n'étaient pas non plus destinées au Nigéria mais à un autre état d'Afrique occidentale, sans préciser lequel.