Cette commande d’armement lourd par les autorités maliennes d’alors, qui date de l’année dernière, est arrivée le 27 juillet dernier à Conakry, à bord d’un bateau battant pavillon turc, en provenance de la Bulgarie.
Mais, parce qu’entre temps le pouvoir avait changé de main à Bamako, les autorités guinéennes, très prudentes en la matière, se sont référées à la Cédéao, l’Organisation économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, à laquelle les deux pays appartiennent. C’était surtout pour prendre les instructions de ce qu’il fallait faire de ce colis, dont le vrai contenu n’était pas encore connu.
Le ministre guinéen de la Défense, Maître Abdoul Kabèlè Camara : « Ce sont plusieurs containers qui se trouvent dans ce navire, contenant des armes, commandées depuis l’ancien président ATT. Donc, dans l’intérêt de la République du Mali et de tous les pays membres de la Cédéao – et une délégation de la Cédéao, d’ailleurs, vient d’arriver – nous allons procéder à l’inventaire de ces containers ».
Le départ forcé de l’ancien général président malien Toumani Touré et la prise du pouvoir par une junte dirigée par le capitaine Amadou Sanogo, et surtout l’annexion du nord du Mali par les islamistes, étaient-ils suffisamment inquiétants pour Conakry, qui a jugé utile de retenir ces containers au port de Conakry ? « Non !... Aucune inquiétude ! Mais imaginez si on avait laissé ces containers… Ils seraient tombés entre les mains de qui ? Nous nous sommes conformés aux directives de la Cédéao », explique Maître Abdoul Kabèlè Camara.
Rfi.fr
Mais, parce qu’entre temps le pouvoir avait changé de main à Bamako, les autorités guinéennes, très prudentes en la matière, se sont référées à la Cédéao, l’Organisation économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, à laquelle les deux pays appartiennent. C’était surtout pour prendre les instructions de ce qu’il fallait faire de ce colis, dont le vrai contenu n’était pas encore connu.
Le ministre guinéen de la Défense, Maître Abdoul Kabèlè Camara : « Ce sont plusieurs containers qui se trouvent dans ce navire, contenant des armes, commandées depuis l’ancien président ATT. Donc, dans l’intérêt de la République du Mali et de tous les pays membres de la Cédéao – et une délégation de la Cédéao, d’ailleurs, vient d’arriver – nous allons procéder à l’inventaire de ces containers ».
Le départ forcé de l’ancien général président malien Toumani Touré et la prise du pouvoir par une junte dirigée par le capitaine Amadou Sanogo, et surtout l’annexion du nord du Mali par les islamistes, étaient-ils suffisamment inquiétants pour Conakry, qui a jugé utile de retenir ces containers au port de Conakry ? « Non !... Aucune inquiétude ! Mais imaginez si on avait laissé ces containers… Ils seraient tombés entre les mains de qui ? Nous nous sommes conformés aux directives de la Cédéao », explique Maître Abdoul Kabèlè Camara.
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