Le collectif des Avocats de l'ex-président de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz, ont fait face à la presse, ce samedi pour apporter un éclairage sur le procès organisé par l'État et qui débutera dès le 25 janvier 2023. Ce procès a pour but de ‘’parvenir à la condamnation" de l’ex-chef d’État et de ‘’l'éliminer de toute possibilité d'accès à une fonction publique ou élective’’, selon Maître Ciré Clédor Ly, membre du collectif qui dénonce également la "violation des règles de compétences".
« Nous sommes en train d'aborder un tournant dans la défense de l'ex-président poursuivi par l'État de Mauritanie. D'abord, il faut souligner que les droits du Président n'ont jamais été respectés depuis le début de la procédure. Et la violation la plus grave, est celle des règles de compétences. On ne peut pas imaginer qu'un ex-président de la République qui a poursuivi beaucoup de faits supposés avoir été connu dans l'exercice de sa profession par une juridiction ordinaire. Un président de la République dans l'exercice de ses fonctions, ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions, lorsqu'une infraction lui ait reproché, c'est la haute cour de justice », a déclaré Me Ciré Clédor Ly.
Poursuivant ses propos, la robe noire soutient: « Déjà, il est clair que l'on n'a jamais voulu faire bénéficier à ce président ce privilège de juridiction. Donc on ne s'étonnera pas des cascades de violation qui ont été commises. Il y a que cet homme au moment qu'il exerçait le pouvoir a été un homme de cohésion nationale, un bâtisseur, un homme pour l'unité nationale. Que cet homme soit traîné devant les juridictions nationales, c'est choquant et cela ne grandit pas l'État. L'État a des devoirs, le ministère public a des devoirs de le poursuivre, mais en respectant ses droits. La défense rencontre énormément de difficulté... Une juridiction ordinaire y est pour une condamnation. Il sera privé de l'ensemble de ses droits politiques. Et peut être, il ira même jusqu'à la privation des droits de famille. Lorsqu'on est dans une dérive, il n'y a pas de limites. Nous avons constaté que c'est un homme dont la vie privée est menacée. Il est poursuivi, sa vie de famille est menacée... Notre espoir est que le pouvoir judiciaire refuse l'instrumentalisation, refuse d'être le bras armé du pouvoir exécutif. Car pour lui, le pouvoir exécutif, c'est des gens qui demain ne seront pas là ».
Pour Me Ly, « les règles de compétences ont été violées. Les infractions ont été visées pour permettre d'atteindre un but. Dans cette affaire, nous avons le droit d'avoir un équilibre avec l'accusation. En suite que l'on arrête les persécutions. L'ex-président est en liberté provisoire. Mais ce n'est pas seulement une liberté surveillée, c'est pire que la prison. Ne pas avoir sa liberté d'aller et venir, être poursuivi, persécuté, pourchassé, et lorsque vous bougez on vous suit. Ce n'est pas ce qu'on attend d'un état démocratique ».
« Nous sommes en train d'aborder un tournant dans la défense de l'ex-président poursuivi par l'État de Mauritanie. D'abord, il faut souligner que les droits du Président n'ont jamais été respectés depuis le début de la procédure. Et la violation la plus grave, est celle des règles de compétences. On ne peut pas imaginer qu'un ex-président de la République qui a poursuivi beaucoup de faits supposés avoir été connu dans l'exercice de sa profession par une juridiction ordinaire. Un président de la République dans l'exercice de ses fonctions, ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions, lorsqu'une infraction lui ait reproché, c'est la haute cour de justice », a déclaré Me Ciré Clédor Ly.
Poursuivant ses propos, la robe noire soutient: « Déjà, il est clair que l'on n'a jamais voulu faire bénéficier à ce président ce privilège de juridiction. Donc on ne s'étonnera pas des cascades de violation qui ont été commises. Il y a que cet homme au moment qu'il exerçait le pouvoir a été un homme de cohésion nationale, un bâtisseur, un homme pour l'unité nationale. Que cet homme soit traîné devant les juridictions nationales, c'est choquant et cela ne grandit pas l'État. L'État a des devoirs, le ministère public a des devoirs de le poursuivre, mais en respectant ses droits. La défense rencontre énormément de difficulté... Une juridiction ordinaire y est pour une condamnation. Il sera privé de l'ensemble de ses droits politiques. Et peut être, il ira même jusqu'à la privation des droits de famille. Lorsqu'on est dans une dérive, il n'y a pas de limites. Nous avons constaté que c'est un homme dont la vie privée est menacée. Il est poursuivi, sa vie de famille est menacée... Notre espoir est que le pouvoir judiciaire refuse l'instrumentalisation, refuse d'être le bras armé du pouvoir exécutif. Car pour lui, le pouvoir exécutif, c'est des gens qui demain ne seront pas là ».
Pour Me Ly, « les règles de compétences ont été violées. Les infractions ont été visées pour permettre d'atteindre un but. Dans cette affaire, nous avons le droit d'avoir un équilibre avec l'accusation. En suite que l'on arrête les persécutions. L'ex-président est en liberté provisoire. Mais ce n'est pas seulement une liberté surveillée, c'est pire que la prison. Ne pas avoir sa liberté d'aller et venir, être poursuivi, persécuté, pourchassé, et lorsque vous bougez on vous suit. Ce n'est pas ce qu'on attend d'un état démocratique ».