Les cadres de l'APR crachent sur Moustapha Niasse et confortent la thèse de Cissé Lo



Les cadres de l’Alliance pour la République (APR) ne veulent pas de Moustapha Niasse au perchoir. Les membres du Collège Exécutif National de la Convergence des Cadres Républicains l’ont fait savoir au sortir de leur réunion de ce jeudi 12 juillet 2012. «Le CEN croit qu’il est fondamental que le prochain Président de l’Assemblée Nationale soit issu des rangs de l’entité la plus représentative de la Coalition Benno BOK YAAKAAR, c'est-à-dire, la Coalition Macky 2012 qui a qualifié l’actuel Président de la République au second tour de la présidentielle de février et mars 2012», ont indiqué les membres de cette structure à travers un communiqué parvenu à la rédaction de PressAfrik.

Pour eux «l’absence d’affinités politiques et idéologiques peut être à l’origine de divergences de projets, d’agendas et de perspectives. Ce qui entraine des situations de négociations permanentes, source d’instabilité politique et institutionnelle». Les cadres de l’APR évoquent la notion de «proximité idéologique». Et de préciser : «le CEN croit fortement à l’impératif d’une proximité idéologique entre le Président de la République et le Président de l’Assemblée Nationale, gage de l’existence d’un cadre adéquat de concertation et d’action entre les deux».

Toutefois, Le CEN, donne, sur cette question, mandat à Macky SALL pour trouver le meilleur accord possible avec nos partenaires politiques dans l’unique intérêt du peuple Sénégalais.

Sur les retrouvailles de la famille libérale, les cadres de l’APR balaie d’un revers de la main. Ils ont invité Macky SALL à prendre en compte, dans son appréciation de l’idée de retrouvailles de sa famille politique, la profonde aspiration du peuple sénégalais à la rupture, exprimée le 25 mars 2012, à travers un vote aux allures d’un plébiscite. Pour eux, «cette idée qui ne fait point partie des vraies préoccupations du moment, est de nature à ruiner les espoirs d’un peuple, qui a choisi la voie d’une gouvernance nouvelle axée sur recentrage de l’action publique, dans ses véritables besoins».

Jean Louis DJIBA

Vendredi 13 Juillet 2012 09:29


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