L’ancien sous-secrétaire des Nations-Unies (ONU), Ibrahima Fall, vient d’être jeté dans la grande marre politique, à quelques encablures de l’élection présidentielle de 2012 par «le groupe d’Initiatives solidaires et citoyennes (GISCI).
Ce groupe d’initiatives a motivé la candidature de l’ancien doyen de la Faculté des sciences juridiques et économiques par la perversion des valeurs socioculturelles, la crise des systèmes éducatif et sanitaire et l’accaparement des ressources nationales par une minorité, entre autres, au Sénégal.
Le coordonnateur de ce groupe a aussi fondé la justesse de leur choix sur par le respect dont Ibrahima Fall jouit, au Sénégal, en Afrique et dans le monde, son expérience en matière de bonne gouvernance, sa capacité à coordonner et impulser un travail d’équipe de patriotes compétents pour un bon cadrage institutionnel, démocratique et républicain, pour un développement économique, social et culturel du Sénégal.
Si l’on se fie aux témoignages des uns et autres, au curriculum de celui qui est porté pour présenter sa candidature en 2012, il n’y a rien à dire. Il ne manque ni d’idées, ni, peut-être, de choix pour «impulser un travail d’équipe de patriotes compétents pour un bon cadrage institutionnel, démocratique et républicain, pour un développement économique, social et culturel du Sénégal», comme l’ont souligné le professeur Boubacar Buuba Diop et ses camarades.
Son entourage est très fourni en intellectuels. Des intellectuels de haute facture. Mais cela suffit-il pour faire de quelqu’un un président de la république ? Les populations de base, qui sont les plus nombreuses et qui peuvent faire changer la donne sont-elles prêtes à donner leurs suffrages à quelqu’un qu’elles ne connaissent pas ?
Aujourd’hui, on parle de près de 1,5 millions de jeunes potentiels électeurs. Ils viennent à peine d’avoir l’âge de vote (18 ans) et ne connaissent pas cet ancien ministre. Même certains, plus âgés sont dans la même situation.
En vérité, on constate que M. Ibrahima Fall est entouré d’intellectuels qui n’ont pas, pour la plupart de base politique. Dès l’instant qu’ils sont décidés à défendre une candidature, ils devront se trouver les ressources, à quelques encablures de la présidentielle de 2012, pour faire connaître leur candidat. D’autres prendront certainement du président Yayi Bonni pour se justifier. Encore qu’il faut trouver des formations politiques qui acceptent d’accompagner «ce néophyte» du champ politique.
Ce n’est, certainement pas le parti socialiste qui va céder son fauteuil de candidat à quelqu’un d’autre, encore moins l’Alliance des forces de progrès ou encore de l’Alliance pour la république (APR). Ce n’est pas pour rien que la candidature de cette opposition, du moins pour certains (Macky Sall est déterminé à aller en tête de liste pour se peser politiquement), est devenu un serpent de mer.
Si un travail de terrain n’est pas fait, ces intellectuels de haut niveau auront beau avoir des idées, des théories mais, ils ne se verront jamais élire, pire ils se retrouveront avec des pourcentages peu flatteurs au lendemain de l’élection présidentielle.
Ce ne sont pas les cas qui manquent au Sénégal. C’est le cas de Louis Jacques Senghor qui figurait parmi les 16 candidats à la présidentielle de 2007, qui s’est classé 14e avec 0,24%. A ces chiffres, il faut ajouter ceux de Modou Dia, Me Mame Adama Guèye avec son mouvement Sellal, entre autres.
Ce groupe d’initiatives a motivé la candidature de l’ancien doyen de la Faculté des sciences juridiques et économiques par la perversion des valeurs socioculturelles, la crise des systèmes éducatif et sanitaire et l’accaparement des ressources nationales par une minorité, entre autres, au Sénégal.
Le coordonnateur de ce groupe a aussi fondé la justesse de leur choix sur par le respect dont Ibrahima Fall jouit, au Sénégal, en Afrique et dans le monde, son expérience en matière de bonne gouvernance, sa capacité à coordonner et impulser un travail d’équipe de patriotes compétents pour un bon cadrage institutionnel, démocratique et républicain, pour un développement économique, social et culturel du Sénégal.
Si l’on se fie aux témoignages des uns et autres, au curriculum de celui qui est porté pour présenter sa candidature en 2012, il n’y a rien à dire. Il ne manque ni d’idées, ni, peut-être, de choix pour «impulser un travail d’équipe de patriotes compétents pour un bon cadrage institutionnel, démocratique et républicain, pour un développement économique, social et culturel du Sénégal», comme l’ont souligné le professeur Boubacar Buuba Diop et ses camarades.
Son entourage est très fourni en intellectuels. Des intellectuels de haute facture. Mais cela suffit-il pour faire de quelqu’un un président de la république ? Les populations de base, qui sont les plus nombreuses et qui peuvent faire changer la donne sont-elles prêtes à donner leurs suffrages à quelqu’un qu’elles ne connaissent pas ?
Aujourd’hui, on parle de près de 1,5 millions de jeunes potentiels électeurs. Ils viennent à peine d’avoir l’âge de vote (18 ans) et ne connaissent pas cet ancien ministre. Même certains, plus âgés sont dans la même situation.
En vérité, on constate que M. Ibrahima Fall est entouré d’intellectuels qui n’ont pas, pour la plupart de base politique. Dès l’instant qu’ils sont décidés à défendre une candidature, ils devront se trouver les ressources, à quelques encablures de la présidentielle de 2012, pour faire connaître leur candidat. D’autres prendront certainement du président Yayi Bonni pour se justifier. Encore qu’il faut trouver des formations politiques qui acceptent d’accompagner «ce néophyte» du champ politique.
Ce n’est, certainement pas le parti socialiste qui va céder son fauteuil de candidat à quelqu’un d’autre, encore moins l’Alliance des forces de progrès ou encore de l’Alliance pour la république (APR). Ce n’est pas pour rien que la candidature de cette opposition, du moins pour certains (Macky Sall est déterminé à aller en tête de liste pour se peser politiquement), est devenu un serpent de mer.
Si un travail de terrain n’est pas fait, ces intellectuels de haut niveau auront beau avoir des idées, des théories mais, ils ne se verront jamais élire, pire ils se retrouveront avec des pourcentages peu flatteurs au lendemain de l’élection présidentielle.
Ce ne sont pas les cas qui manquent au Sénégal. C’est le cas de Louis Jacques Senghor qui figurait parmi les 16 candidats à la présidentielle de 2007, qui s’est classé 14e avec 0,24%. A ces chiffres, il faut ajouter ceux de Modou Dia, Me Mame Adama Guèye avec son mouvement Sellal, entre autres.