Pour Ibrahima SENE cette expédition militaire va peser sur les finances publiques en l’absence d’une prise en charge totale de son intervention par l’ONU ou la France. C’est pourquoi, il pense que notre Diplomatie devrait être mise en contribution pour amener les grandes puissances, notamment la France, la Chine et le Japon, à contribuer à l’effort de guerre du Sénégal, en soutien au peuple malien, aux Autorités de la Transition et à leur armée nationale.
Le Mali est la principale destination de nos exportations, loin devant la France, avec, respectivement 180,9 milliards de Frs CFA, contre 53,04 milliards de Frs CFA, un rappel qu’Ibrahima SENE a tiré d’une Note d’Analyse du Commerce Extérieur (NACE) du Sénégal pour 2011, publiée par l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD).
« Durant les cinq dernières années, le Mali a reçu en moyenne 53,5% de nos exportations destinées à la CEDEAO qui se chiffrent à 428,2 milliards de Frs CFA sur les 487,3 milliards pour toute l’Afrique, suivie de loin par la Gambie avec 9,7 %, la République de Guinée, avec 9,4% et la Côte d’Ivoire avec 6,6%, soit plus de 79%. »
Ibrahima SENE qui souligne ainsi la forte dépendance des exportations sénégalaises vis-à-vis du Mali soutient que toute guerre de longue durée qui paralyse l’économie de ce pays va forcément se répercuter négativement sur notre économie.
M. SENE n’écarte pas des problèmes sociaux si les sénégalais retournent massivement au pays ce qui peut occasionner une accentuation des problèmes budgétaires et sociaux du Sénégal, pour l’accueil et l’hébergement de ces rapatriés.
Le Mali est la principale destination de nos exportations, loin devant la France, avec, respectivement 180,9 milliards de Frs CFA, contre 53,04 milliards de Frs CFA, un rappel qu’Ibrahima SENE a tiré d’une Note d’Analyse du Commerce Extérieur (NACE) du Sénégal pour 2011, publiée par l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD).
« Durant les cinq dernières années, le Mali a reçu en moyenne 53,5% de nos exportations destinées à la CEDEAO qui se chiffrent à 428,2 milliards de Frs CFA sur les 487,3 milliards pour toute l’Afrique, suivie de loin par la Gambie avec 9,7 %, la République de Guinée, avec 9,4% et la Côte d’Ivoire avec 6,6%, soit plus de 79%. »
Ibrahima SENE qui souligne ainsi la forte dépendance des exportations sénégalaises vis-à-vis du Mali soutient que toute guerre de longue durée qui paralyse l’économie de ce pays va forcément se répercuter négativement sur notre économie.
M. SENE n’écarte pas des problèmes sociaux si les sénégalais retournent massivement au pays ce qui peut occasionner une accentuation des problèmes budgétaires et sociaux du Sénégal, pour l’accueil et l’hébergement de ces rapatriés.