Areva est présent essentiellement dans l'exploration minière d'uranium, au Niger, en Namibie et au Gabon, dans la production d'électricité en Afrique du Sud, mais aussi dans les mines d'or, en association avec le Canadien La Mancha, en Côte d'Ivoire ou au Soudan.
C'est au Niger que l'enjeu est le plus important avec la future mise en exploitation de la mine d'Imouraren, l'un des plus importants gisements du monde, vital pour Areva, qui tire déjà un tiers de sa production mondiale des deux autres sites nigériens. L'ouverture de la mine était prévue pour 2012, mais le chantier a pris du retard après l'enlèvement par al-Qaïda de plusieurs expatriés et le départ du site des étrangers. Des mesures de sécurité drastiques ont été mises en place et l'on parle maintenant d'un retour imminent des expatriés. C'est l'un des dossiers chauds que devra gérer le nouveau patron d'Areva.
Le groupe français est aussi en Namibie, où il a un important projet d'exploitation d'une mine à ciel ouvert. La Namibie peut fournir 10% de la production mondiale. Avec Kinshasa, un accord de principe a été conclu en 2009 sur la recherche et l'exploitation d'uranium, Mais depuis les pourparlers trainent en longueur pour l'exploitation d'un gisement actuellement désaffecté à Shinkolobwe, au sud du pays. D'importantes prospections ont lieu aussi au Gabon.
Le groupe fait actuellement 2% de son chiffre d'affaire sur le continent.
Réactions
Comment cette nomination est-elle perçue à Niamey par la société civile, très en pointe sur la défense des intérêts nigériens dans le secteur minier ? Pour Ali Idrissa, responsable du Rotab, le Réseau des organisations pour la transparence et l'analyse budgétaire, il n'y a à guère à attendre de ce changement. Ali Idrissa estime, par ailleurs, que le nouveau PDG d'Areva doit rapidement s'occuper du sort des salariés nigériens et de leurs conditions de travail.
Ali Idrissa, Responsable du Rotab, le Réseau des organisations pour la transparence et l'analyse budgétaire
«Areva doit en priorité cesser de polluer l'eau autour d'Agadez et débarrasser la région de tous ses déchets. Areva doit aussi contribuer à l'établissement d'infrastructures telles qu'un centre de santé de référence, qui n'existe pas dans la région après 40 ans d'exploitation de l'uranium par Areva. Le géant du nucléaire français doit comprendre aussi que l'uranium doit profiter aux populations locales ».
Source: Rfi.fr
C'est au Niger que l'enjeu est le plus important avec la future mise en exploitation de la mine d'Imouraren, l'un des plus importants gisements du monde, vital pour Areva, qui tire déjà un tiers de sa production mondiale des deux autres sites nigériens. L'ouverture de la mine était prévue pour 2012, mais le chantier a pris du retard après l'enlèvement par al-Qaïda de plusieurs expatriés et le départ du site des étrangers. Des mesures de sécurité drastiques ont été mises en place et l'on parle maintenant d'un retour imminent des expatriés. C'est l'un des dossiers chauds que devra gérer le nouveau patron d'Areva.
Le groupe français est aussi en Namibie, où il a un important projet d'exploitation d'une mine à ciel ouvert. La Namibie peut fournir 10% de la production mondiale. Avec Kinshasa, un accord de principe a été conclu en 2009 sur la recherche et l'exploitation d'uranium, Mais depuis les pourparlers trainent en longueur pour l'exploitation d'un gisement actuellement désaffecté à Shinkolobwe, au sud du pays. D'importantes prospections ont lieu aussi au Gabon.
Le groupe fait actuellement 2% de son chiffre d'affaire sur le continent.
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Comment cette nomination est-elle perçue à Niamey par la société civile, très en pointe sur la défense des intérêts nigériens dans le secteur minier ? Pour Ali Idrissa, responsable du Rotab, le Réseau des organisations pour la transparence et l'analyse budgétaire, il n'y a à guère à attendre de ce changement. Ali Idrissa estime, par ailleurs, que le nouveau PDG d'Areva doit rapidement s'occuper du sort des salariés nigériens et de leurs conditions de travail.
Ali Idrissa, Responsable du Rotab, le Réseau des organisations pour la transparence et l'analyse budgétaire
«Areva doit en priorité cesser de polluer l'eau autour d'Agadez et débarrasser la région de tous ses déchets. Areva doit aussi contribuer à l'établissement d'infrastructures telles qu'un centre de santé de référence, qui n'existe pas dans la région après 40 ans d'exploitation de l'uranium par Areva. Le géant du nucléaire français doit comprendre aussi que l'uranium doit profiter aux populations locales ».
Source: Rfi.fr