Médecin de formation, M. Kombila, candidat à la présidentielle de 1998 et plusieurs fois ministre, a soutenu à la dernière présidentielle l'opposant Pierre Mamboundou, dont Port-Gentil est un fief. Il contredit le chiffre officiel de 3 morts dans les violences qui ont secoué la capitale pétrolière du Gabon du 3 au 6 septembre après l'annonce de la victoire d'Ali Bongo.
M. Kombila a fait état d'informations provenant de la morgue de l'hôpital de Ntchengue, dans le sud de la cité pétrolière, "où il y avait 15 corps". "Celle-ci est pleine. Il nous reste à voir celle de l'hôpital Paul Igamba", dit-il. "Il y a eu plusieurs dizaines de morts à Port-Gentil, selon les différents témoignages que j'ai reçus", a-t-il précisé. "Il y a une rumeur qu'il faut vérifier : c'est que l'armée prend les corps et les jette en mer en hélicoptère. Il faut mettre en place une enquête internationale, en interrogeant les forces de l'ordre honnêtes, on devrait arriver à la vérité", a-t-il poursuivi.
Selon le député, il y a actuellement "311 détenus, dont une vingtaine de femmes", arrêtés dans le cadre de ces émeutes alors que le ministre de l'intérieur avait parlé dimanche d'une soixantaine d'interpellations.
Source: Le Monde
M. Kombila a fait état d'informations provenant de la morgue de l'hôpital de Ntchengue, dans le sud de la cité pétrolière, "où il y avait 15 corps". "Celle-ci est pleine. Il nous reste à voir celle de l'hôpital Paul Igamba", dit-il. "Il y a eu plusieurs dizaines de morts à Port-Gentil, selon les différents témoignages que j'ai reçus", a-t-il précisé. "Il y a une rumeur qu'il faut vérifier : c'est que l'armée prend les corps et les jette en mer en hélicoptère. Il faut mettre en place une enquête internationale, en interrogeant les forces de l'ordre honnêtes, on devrait arriver à la vérité", a-t-il poursuivi.
Selon le député, il y a actuellement "311 détenus, dont une vingtaine de femmes", arrêtés dans le cadre de ces émeutes alors que le ministre de l'intérieur avait parlé dimanche d'une soixantaine d'interpellations.
Source: Le Monde