Le sureffectif noté dans les universités publiques a, depuis 2012, poussé l’Etat du Sénégal, à
revoir sa politique d’orientation des bacheliers sénégalais dans les établissements
d’enseignement supérieur, qui dépendent de son autorité. C’est dans cette optique que le pari
a été fait d’envoyer chaque année le surplus de bacheliers que ne pouvaient absorber les
universités publiques, dans les Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur (EPES).
Selon les dernières statistiques disponibles, près de 40 000 ont été orientés par l’Etat du
Sénégal dans les EPES; compte non tenu de la cohorte des bacheliers de l’année scolaire
2016-2017.
Une politique qui a permis à l’Etat d'orienter à des prix, "trois ou quatre fois en deçà des tarifs en cours dans les
EPES, dont les responsables ont accepté les conditions posées par l’Etat du Sénégal". Seulement selon eux, "il est ahurissant de constater aujourd’hui qu’en dépit de tous les sacrifices consentis pour permettre d’une part à de jeunes Sénégalais de jouir de leurs droits à une formation de qualité et de l’autre, d’enlever des pieds de l’Etat, une épine venimeuse, celui-ci traîne les pieds pour remplir sa part du contrat"
Dans un communiqué parvenu à la rédaction de Pressafrik, la Fédération des établissements privés d'enseignement supérieur (Fepes) estime les sommes dues à environs de 16 milliards et le décret d’avance,
accordé par son excellence M. le Président de la République, le 28 novembre 2017, au
lendemain d’un mouvement de sursaut qui avait abouti à la suspension des enseignements
dans les EPES, n’a jusqu’à présent pu être exécuté. "Il s’agit-là d’un préjudice immense.
Aujourd’hui encore, en dépit des mesures prises lors du Conseil des ministres, notre tutelle
reste muette et aveugle devant la situation de détresse qu’elle a causée dans le sous –secteur
de l’enseignement supérieur privé. Cette situation nous pousse à suspendre les enseignements
délivrés aux étudiants orientés par l’Etat du Sénégal dans les établissements membres de la FEPES (Fédération des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur), à compter de ce lundi 12 février 2017 à 08 heures et ce, jusqu’à nouvel ordre", déplorent-ils dans le document
La Fepes accuse le ministre Mary teuw Niane d'être à la base de leurs soucis. "Cette mesure nous est du reste imposée par la situation décrite plus haut et le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) qui est responsable de cette situation et qui doit prendre très rapidement ses responsabilités pour solder entièrement les sommes impayées à ce jour. L’initiative privée doit être encouragée et ne devrait souffrir d’aucune forme d’ostracisme ou de marginalisation"
revoir sa politique d’orientation des bacheliers sénégalais dans les établissements
d’enseignement supérieur, qui dépendent de son autorité. C’est dans cette optique que le pari
a été fait d’envoyer chaque année le surplus de bacheliers que ne pouvaient absorber les
universités publiques, dans les Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur (EPES).
Selon les dernières statistiques disponibles, près de 40 000 ont été orientés par l’Etat du
Sénégal dans les EPES; compte non tenu de la cohorte des bacheliers de l’année scolaire
2016-2017.
Une politique qui a permis à l’Etat d'orienter à des prix, "trois ou quatre fois en deçà des tarifs en cours dans les
EPES, dont les responsables ont accepté les conditions posées par l’Etat du Sénégal". Seulement selon eux, "il est ahurissant de constater aujourd’hui qu’en dépit de tous les sacrifices consentis pour permettre d’une part à de jeunes Sénégalais de jouir de leurs droits à une formation de qualité et de l’autre, d’enlever des pieds de l’Etat, une épine venimeuse, celui-ci traîne les pieds pour remplir sa part du contrat"
Dans un communiqué parvenu à la rédaction de Pressafrik, la Fédération des établissements privés d'enseignement supérieur (Fepes) estime les sommes dues à environs de 16 milliards et le décret d’avance,
accordé par son excellence M. le Président de la République, le 28 novembre 2017, au
lendemain d’un mouvement de sursaut qui avait abouti à la suspension des enseignements
dans les EPES, n’a jusqu’à présent pu être exécuté. "Il s’agit-là d’un préjudice immense.
Aujourd’hui encore, en dépit des mesures prises lors du Conseil des ministres, notre tutelle
reste muette et aveugle devant la situation de détresse qu’elle a causée dans le sous –secteur
de l’enseignement supérieur privé. Cette situation nous pousse à suspendre les enseignements
délivrés aux étudiants orientés par l’Etat du Sénégal dans les établissements membres de la FEPES (Fédération des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur), à compter de ce lundi 12 février 2017 à 08 heures et ce, jusqu’à nouvel ordre", déplorent-ils dans le document
La Fepes accuse le ministre Mary teuw Niane d'être à la base de leurs soucis. "Cette mesure nous est du reste imposée par la situation décrite plus haut et le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) qui est responsable de cette situation et qui doit prendre très rapidement ses responsabilités pour solder entièrement les sommes impayées à ce jour. L’initiative privée doit être encouragée et ne devrait souffrir d’aucune forme d’ostracisme ou de marginalisation"
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