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Les étudiants de l’UCAD déversent leur colère devant l’ambassade de France qui a refusé le visa à leur professeur Oumar Sankharé

Les étudiants de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines (FLSH) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar sont furieux contre les autorités diplomatiques françaises. Pour manifester leur rogne, ils ont investi ce lundi matin, les locaux de l’ambassade de France à Dakar qui a refusé d’accorder un visa au professeur Oumar Sankharé.



Les étudiants de l’UCAD déversent leur colère devant l’ambassade de France qui a refusé le visa à leur professeur Oumar Sankharé
 
L’ambassade de France à Dakar est prise d’assaut par les étudiants de la FLSH de l’UCAD qui ont arboré des brassards rouges pour faire part de leur indignation face au refus de visa à leur professeur qu’ils qualifient d’ « humiliation ». En effet, très remontés contre les autorités diplomatiques françaises, ces étudiants exaspérés demandent au Sénégal d’appliquer la loi de la réciprocité en ce qui concerne la délivrance de visa.
 
« Nous n’accepterons plus que nos intellectuels soient humiliés », tonnent-t-ils au micro de la RFM, faisant allusion à l’agrégé de grammaire et le défenseur de la langue française qu’est Pape Oumar Sankharé. Suite au refus de la France de lui accorder un visa, Pr Sankharé a vu nécessaire pour sa part, de décliner l’offre de décoration de la palme académique de ce pays.


Lundi 2 Juillet 2012 - 14:57


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1.Posté par LaMine le 02/07/2012 17:44
Vraiment incroyable mais vrai! c'est la bureaucratie ou c'est autre chose!

2.Posté par Daoudy le 03/07/2012 01:23
J'ai la profonde conviction que le moment viendra où les peuples africains francophones demanderont des comptes au colon et le mettront face à ses crimes. Et en ce temps là, il ne fera pas bon être français. Il est temps que la jeune génération apprenne à s'émanciper, à décider d'elle même et à ne pas céder à la tentation de brader la souveraineté pour des espèces sonnantes et trébuchantes dont la provenance ne fait aucun doute : la sueur de nos parents, paysans et le sang de nos ancêtres. Laurent Gbagbo était sur la bonne voie mais il a cédé au culte de la personnalité. D'autres dirigeants prendront le relais et tôt ou tard, ces vautours auront la réplique de l'Afrique.

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