Baydallaye Kane le recteur de l'université Gaston Berger de Saint-Louis
Mohamed Fallou Sène est enterré depuis jeudi à Touba. Mais sa mort continue de secouer la République. Le recteur de l'Université Gaston Berger et le Directeur général du Centre régional des oeuvres universitaires et sociales (Crous) ont préféré se faire humilier plutôt que de démissionner.
Cependant, Baydallaye Kane et Ibrahim Diao n'étaient pas responsables du retard de paiement des bourses qui a causé la révolte des étudiants mardi. Ils ont peut-être posté les gendarmes devant les portes du restaurant pour empêcher les étudiants, sans sous, de manger sans ticket, mais on n'en serait certainement pas là si, à un niveau plus élevé de la chaîne de responsabilité, les tâches ont été exécutées.
Le ministre de l'Enseignement supérieur et le ministre des Finances sont les premiers responsables du drame. Et c'est à juste titre si les étudiants réclament leurs têtes. Le président de la République cherche peut-être à atténuer la tension qui règne dans le milieu universitaire depuis la mort de Fallou Sène, mais les étudiants semblent être déterminés à aller jusqu'au bout de leur combat. Ils ont initié une marche de quatre jours à partir du mardi 22 mai pour le paiement de leurs bourses avant le 5 de chaque mois, justice pour leur camarade tué et les limogeages des ministres cités ci-dessus.
La question, c'est : jusqu'où ira le chef de l'Etat dans sa traque aux responsables du drame de l'Université. Qui n'est pas le premier sous son magistère.
Cependant, Baydallaye Kane et Ibrahim Diao n'étaient pas responsables du retard de paiement des bourses qui a causé la révolte des étudiants mardi. Ils ont peut-être posté les gendarmes devant les portes du restaurant pour empêcher les étudiants, sans sous, de manger sans ticket, mais on n'en serait certainement pas là si, à un niveau plus élevé de la chaîne de responsabilité, les tâches ont été exécutées.
Le ministre de l'Enseignement supérieur et le ministre des Finances sont les premiers responsables du drame. Et c'est à juste titre si les étudiants réclament leurs têtes. Le président de la République cherche peut-être à atténuer la tension qui règne dans le milieu universitaire depuis la mort de Fallou Sène, mais les étudiants semblent être déterminés à aller jusqu'au bout de leur combat. Ils ont initié une marche de quatre jours à partir du mardi 22 mai pour le paiement de leurs bourses avant le 5 de chaque mois, justice pour leur camarade tué et les limogeages des ministres cités ci-dessus.
La question, c'est : jusqu'où ira le chef de l'Etat dans sa traque aux responsables du drame de l'Université. Qui n'est pas le premier sous son magistère.