Les ex-agents de l’AJEB, l’ANEJ, le FNPJ et l’ANAMA sur le pied de guerre: "nous refusons d’être les agneaux du sacrifice"

Le pouvoir en place est prévenu. Les ex-employés des quatre : Agence Nationale pour l’Emploi des Jeunes (ANEJ), Agence Nationale d’Appui aux Marchands Ambulants (ANAMA), Fonds National de Promotion de la Jeunesse (FNPJ), Agence Nationale pour l’Emploi des Jeunes de la Banlieue (AJEB) ne compte pas se laisser faire. Ils sont dans tous leurs états. Au nombre de 215, ils réclament trois (3) mois d’arriérés de salaires et leur redéploiement après la suppression de ces agences. Réunis au sein d’un cadre de concertation, ces ex-employés envisagent même de descendre dans la rue. Ils étaient en assemblée générale (AG) ce matin au centre incubateur du siège de l’AJEB des Parcelles Assainies.



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Assane BA, le porte parole du jour des agents et structures intervenant dans le cadre de l’emploi des Jeunes annonce la couleur et scande:  «Le but de cette Assemblée générale est de mettre en place une entité qui agit au nom du personnel des quatre structures qui ont été dissoutes par le décret et qui interviennent dans le cadre de l’emploi des Jeunes».


Entouré par les agents de l'Agence Nationale pour l’Emploi des Jeunes (ANEJ), l'Agence Nationale d’Appui aux Marchands Ambulants (ANAMA), Fonds National de Promotion de la Jeunesse (FNPJ), l'Agence National pour l’Emploi des Jeunes de la Banlieue (AJEB), le porte-parole exige le reversement intégral du personnel des quatre (4) agences. Les employés disent "non au licenciement et oui au  rationalisation et reversement". Les agents et structures intervenant dans le cadre de l’emploi des Jeunes ont bandé les muscles et tiennent à faire savoir: «nous refusons d’être les agneaux du sacrifice, nous exigeons le payement immédiat des arriérés de salaires, nos emplois, notre dignité ». Pour eux, "la décision de dissolution est teintée d'injustice qu’il faut arrêter".


 « Il y a des cagoulardes, des gens tapis dans l'ombre qui ont des intentions politiciennes. Ce sont eux qui ont manigancé ce décret. C'est la raison pour laquelle, nous disons au président de la République d’arrêter cette machine qui cherche à humilier des familles sénégalaises entières», peste Assane Bâ. Et de poursuivre :«comment nous-pouvons comprendre un président de la République qui au lieu de chercher à créer des emplois, il en supprime et envoie en chômage plus de 200 personnes qui ont des familles sous leur charge ? Nous ne l’accepterons pas », prévient-il. Suivez les extraits vidéo     

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Mercredi 29 Janvier 2014 14:15


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