Il est évident que le Sénégalais a eu depuis longtemps des femmes députés qui se sont battus pour défendre la cause de leurs mandants. Elles ont souvent marqué positivement de leur empreinte les débats parlementaires. Les interventions des députés Mously Diakhaté, Ndeye Fatou Touré, Néné Marième Kane lors des sessions plénières de la dernière législature ont été souvent vivement appréciées par les Sénégalais. Les fausses notes venaient souvent de certains députés femmes de la mouvance présidentielle. Celle-ci à l’image de Fatou Younouss Aïdara ont passé la majeure partie du temps à « insulter » tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec Wade. Certains se permettaient même de développer un petit commerce au sein de l’hémicycle en proposant des parfums à leurs collègues. D’autres se contentaient d’applaudir.
Ces comportements ont intrigué nombre de citoyens sénégalais qui craignent d’avoir une Assemblée nationale nulle. Mais les assurances souvent donnée par la gent féminine lors des rencontres consacrées à la parité peuvent faire naitre l’espoir. « Il me plaît de rappeler qu’aucune société ne peut prétendre au développement durable et équitable sans une véritable participation des femmes dans les instances de prise de décision. Cette conviction que nous partageons toutes avec forces est traduite dans les orientations et les objectifs de développement du gouvernement du Sénégal », a déclaré hier le ministre de la Femme, de l’enfant et de l’entreprenariat féminin lors des rencontres avec les femmes. Mariama Sarr a ajouté : « l’adoption de la loi sur la parité atteste de la volonté politique du Sénégal de concrétiser les engagements qu’il partage avec la communauté africaine et internationale en faveur de la promotion et de la protection des droits des femmes et de l’égalité de genre ».
Les femmes qui seront à l’Assemblée nationale vont-elles relever les défis ? En tout cas, un échec de leur part va sans doute annihiler les efforts déployés pour l’accès de la couche féminine aux instances de décision.
ISSA NDIAYE
Ces comportements ont intrigué nombre de citoyens sénégalais qui craignent d’avoir une Assemblée nationale nulle. Mais les assurances souvent donnée par la gent féminine lors des rencontres consacrées à la parité peuvent faire naitre l’espoir. « Il me plaît de rappeler qu’aucune société ne peut prétendre au développement durable et équitable sans une véritable participation des femmes dans les instances de prise de décision. Cette conviction que nous partageons toutes avec forces est traduite dans les orientations et les objectifs de développement du gouvernement du Sénégal », a déclaré hier le ministre de la Femme, de l’enfant et de l’entreprenariat féminin lors des rencontres avec les femmes. Mariama Sarr a ajouté : « l’adoption de la loi sur la parité atteste de la volonté politique du Sénégal de concrétiser les engagements qu’il partage avec la communauté africaine et internationale en faveur de la promotion et de la protection des droits des femmes et de l’égalité de genre ».
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ISSA NDIAYE
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