Les fils d’Oussama Ben Laden ont enfin décidé de parler après la mort de leur père qu’ils jugent « inacceptable ». Dans un communiqué publié mardi par le New York Times, ils ont dénoncé l’exécution arbitraire effectuée par un commando américain le 2 mai dans sa résidence à Abbottabad, au Pakistan, ainsi que la disparition en mer de sa dépouille. Ils ont également menacé de poursuivre en justice le président des États-Unis Barack Obama.
« Il est humainement et religieusement inacceptable de disposer d’une personne de ce niveau et de cette importance pour les siens, en jetant son corps à la mer d’une manière humiliante pour sa famille et ses adeptes et qui porte préjudice aux sentiments de centaines de millions de musulmans », a déclaré Omar Ben Laden qui aurait publié le communiqué au nom de ses frères. De hautes autorités musulmanes avaient en effet jugé non conforme à l’islam la décision américaine de faire disparaître en mer la dépouille d’Oussama Ben Laden, alors que Washington assurait avoir respecté le rite musulman. Les États-Unis craignaient que sa tombe ne devienne un lieu de pèlerinage.
« En tant que fils d’Oussama Ben Laden, nous nous réservons le droit de poursuivre [les responsables de] ce crime devant la justice américaine et internationale pour s’enquérir du sort de notre père disparu », a signifié Omar Ben Laden. Il a également déploré l’absence de preuves de la part du président Barack Obama et de son administration sur la mort de son père.
Désaccords entre Ben Laden père et fils
Dans le communiqué, les fils du désormais ex-ennemi public numéro un des États-Unis dénoncent également l’intention de Washington de tuer et non pas d’arrêter Oussama Ben Laden. Ils regrettent que leur père n’ait pas été jugé par un tribunal pour que la vérité soit révélée au grand jour. « L’exécution arbitraire n’est pas une solution aux problèmes politiques », ajoutent-ils avant de remettre en question « la décence d’un tel assassinat où […] le droit international a été ouvertement violé ».
Enfin, ils réclament la libération de trois épouses et des enfants du leader d’Al-Qaïda qui se trouvaient dans la résidence à Abbottabad lors de l’opération américaine. Les autorités pakistanaises ont en effet indiqué que les trois femmes de Ben Laden avaient été retrouvées dans la maison avec 13 de leurs enfants. L’une d’entre elles, Amal Ahmed Abdulfattah, a été blessée par un tir à la jambe pendant l'opération.
« Nous voulons rappeler au monde qu'Omar Ben Laden, le quatrième fils de notre père, a toujours été en désaccord avec lui concernant la violence quelle qu'elle soit et lui a toujours envoyé des messages l'exhortant à changer de manière d'agir, soulignant qu'aucun civil ne devrait être pris pour cible en aucune circonstance », explique le texte.
Le communiqué a été adressé au New York Times par l'auteur américain Jean Sasson, qui a aidé Omar Ben Laden à rédiger un livre de mémoires en 2009.
« Il est humainement et religieusement inacceptable de disposer d’une personne de ce niveau et de cette importance pour les siens, en jetant son corps à la mer d’une manière humiliante pour sa famille et ses adeptes et qui porte préjudice aux sentiments de centaines de millions de musulmans », a déclaré Omar Ben Laden qui aurait publié le communiqué au nom de ses frères. De hautes autorités musulmanes avaient en effet jugé non conforme à l’islam la décision américaine de faire disparaître en mer la dépouille d’Oussama Ben Laden, alors que Washington assurait avoir respecté le rite musulman. Les États-Unis craignaient que sa tombe ne devienne un lieu de pèlerinage.
« En tant que fils d’Oussama Ben Laden, nous nous réservons le droit de poursuivre [les responsables de] ce crime devant la justice américaine et internationale pour s’enquérir du sort de notre père disparu », a signifié Omar Ben Laden. Il a également déploré l’absence de preuves de la part du président Barack Obama et de son administration sur la mort de son père.
Désaccords entre Ben Laden père et fils
Dans le communiqué, les fils du désormais ex-ennemi public numéro un des États-Unis dénoncent également l’intention de Washington de tuer et non pas d’arrêter Oussama Ben Laden. Ils regrettent que leur père n’ait pas été jugé par un tribunal pour que la vérité soit révélée au grand jour. « L’exécution arbitraire n’est pas une solution aux problèmes politiques », ajoutent-ils avant de remettre en question « la décence d’un tel assassinat où […] le droit international a été ouvertement violé ».
Enfin, ils réclament la libération de trois épouses et des enfants du leader d’Al-Qaïda qui se trouvaient dans la résidence à Abbottabad lors de l’opération américaine. Les autorités pakistanaises ont en effet indiqué que les trois femmes de Ben Laden avaient été retrouvées dans la maison avec 13 de leurs enfants. L’une d’entre elles, Amal Ahmed Abdulfattah, a été blessée par un tir à la jambe pendant l'opération.
« Nous voulons rappeler au monde qu'Omar Ben Laden, le quatrième fils de notre père, a toujours été en désaccord avec lui concernant la violence quelle qu'elle soit et lui a toujours envoyé des messages l'exhortant à changer de manière d'agir, soulignant qu'aucun civil ne devrait être pris pour cible en aucune circonstance », explique le texte.
Le communiqué a été adressé au New York Times par l'auteur américain Jean Sasson, qui a aidé Omar Ben Laden à rédiger un livre de mémoires en 2009.