« Cela pourrait améliorer la flexibilité », a déclaré Annette LaFleur, à la tête de l’équipe de conception, de coupe et de prototypage. « Vous pourriez incorporer des matériaux durs et mous en une seule conception. Alors, vous pourriez avoir une sorte de vêtement ou d’élément de protection qui a des zones rigides qui se déplacent dans les régions molles, où votre corps a besoin de se fléchir. Ce qui serait très intéressant car c’est difficile à accomplir avec un textile ordinaire ».
L’impression 3D permettrait de réduire le nombre de coutures nécessaires pour faire un vêtement, ce qui rendrait plus confortable à porter. « Les coutures peuvent causer un point délicat avec du frottement », souligne Annette LaFleur. « Une couture peut causer de l’inconfort lors de fortes chaleurs et des forts taux d’humidité, en particulier lorsque vous superposez un vêtement blindé. Réduire les coutures sur les engins biochimique serait énorme. »
La technologie pourrait également être utilisée pour fabriquer des vêtements ou un équipement personnalisé pour chaque soldat. Les progrès de l’impression 3D permettrait l’intégration des matériaux balistiques dans les vêtements et les rendrait moins coûteux. « Nous pourrions créer quelque chose qui s’ajusterait parfaitement tout en réduisant le le poids, peut-être même le volume. Beaucoup de textile pur qui sont actuellement imprimé en 3D, même certains synthétiques, ont une structure 3D pour eux», assure Annette
LaFleur. «Cela vous fait penser à un matériau de type entretoise où vous avez un écoulement de l’air, qui est très important pour les soldats qui vont dans des endroits chauds, comme la jungle ou le désert. »
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