Plusieurs centaines de personnes se revendiquant des « gilets jaunes » étaient déjà rassemblées à Paris samedi matin dans plusieurs points de la capitale, face à une haute surveillance des forces de l’ordre.
Alors que la journée s’annonce tendue, à croire les appels des groupes de « gilets jaunes » sur les réseaux sociaux, les forces de l’ordre avaient déjà procédé à 39 interpellations à 11h (9h TU), selon la Préfecture de police (PP). Peu avant cela, elles avaient contrôlé près de 1 290 personnes et en avaient verbalisé 13.
Le préfet de police a mobilisé un dispositif serré avec 7 500 forces de l'ordre, des lanceurs d'eau, et le retour dans les rues de véhicules blindés de la gendarmerie. Des quartiers entiers du centre de la capitale étaient quadrillés de patrouilles, des policiers en uniforme et en civil contrôlant et fouillant massivement les personnes présentes.
Gaz lacrymogène à Saint-Lazare
Elles ont tiré une fois du gaz lacrymogène pour disperser les manifestants, qui se dirigeaient ensuite vers l'avenue des Champs-Élysées, où des magasins avaient été saccagés lors de précédentes manifestations. Les manifestants, la plupart sans gilets jaunes, mais se revendiquant de ce mouvement social né en novembre 2018, ont été bloqués par les forces de l'ordre dans le quartier de la gare Saint-Lazare.
Les forces de l'ordre, au dispositif musclé, ont dispersé environ 300 personnes qui tentaient de se rassembler place de la Madeleine à l'appel d'Attac et Solidaires, malgré l'interdiction formulée vendredi 19 septembre par la PP. Selon une source au sein de cette dernière, les forces de l'ordre ont pour mission d'intervenir rapidement dès que des attroupements se forment.
« Nous sommes traités comme des criminels », s'est énervée Brigitte, militante écologiste. Parmi les slogans entendus : « la rue, elle est à nous ». « Cette journée est symbolique pour nous, pour la convergence des luttes entre le climat, les retraites », a expliqué Eric, « gilet jaune » venu de Toulouse avec sa compagne, tous deux cadres. Ils ont prévu d'aller à la marche pour le climat, également prévue samedi après-midi à la capitale.
« Convergence » des luttes ?
Ce défilé « pour le climat et la justice sociale » partira à la mi-journée du centre de la capitale, à l'appel de nombreuses ONG. Les organisateurs espèrent une forte mobilisation, même si la manifestation de vendredi sur le climat n'a réuni qu'un peu moins de 10 000 personnes dans la capitale, selon un comptage du cabinet Occurrence pour des médias.
Certains activistes se prennent à espérer une « convergence », comme Aurélie Trouvé du mouvement altermondialiste Attac, pour qui « les préoccupations de fin du monde et de fin du mois sont articulées ». Car les appels de groupes « gilets jaunes » à monter sur la capitale se sont multipliés, certains faisant des ouvertures aux écologistes. Ceux-ci entendent de leur côté maintenir la pression sur le gouvernement, au lendemain d'une « grève mondiale pour le climat » historique.
Champs-Élysées bouclés, lanceur d'eau et stations de métro fermées
Les quartiers symboliques de l'Étoile et des Champs-Élysées sont quadrillés de patrouilles de policiers en uniforme et en civil contrôlant et fouillant massivement les personnes présentes. Plusieurs stations de métro de la capitale sont également fermées.
Un lanceur d'eau était stationné sur le haut de l’avenue des Champs-Élysées, en face du drugstore Publicis, tandis que le restaurant Fouquet's, saccagé le 16 mars, était barricadé et gardé par deux policiers.
Plusieurs monuments fermés aux Journées du patrimoine
Pour cette journée de manifestations multiples à Paris – dont la marche pour le climat et des rassemblements contre la réforme des retraites - les autorités disent craindre un retour des violences, comme au plus fort du mouvement des « gilets jaunes ».
Alors que ce samedi voit également le début des Journées du patrimoine, qui attirent chaque année des dizaines de milliers de visiteurs, plusieurs monuments resteront fermés par mesure de précaution. Comme l’Arc de Triomphe, sérieusement dégradé en décembre par des manifestants, et les musées des Petit et Grand Palais. Le palais présidentiel de l'Élysée n'est accessible que sur réservation.
Alors que la journée s’annonce tendue, à croire les appels des groupes de « gilets jaunes » sur les réseaux sociaux, les forces de l’ordre avaient déjà procédé à 39 interpellations à 11h (9h TU), selon la Préfecture de police (PP). Peu avant cela, elles avaient contrôlé près de 1 290 personnes et en avaient verbalisé 13.
Le préfet de police a mobilisé un dispositif serré avec 7 500 forces de l'ordre, des lanceurs d'eau, et le retour dans les rues de véhicules blindés de la gendarmerie. Des quartiers entiers du centre de la capitale étaient quadrillés de patrouilles, des policiers en uniforme et en civil contrôlant et fouillant massivement les personnes présentes.
Gaz lacrymogène à Saint-Lazare
Elles ont tiré une fois du gaz lacrymogène pour disperser les manifestants, qui se dirigeaient ensuite vers l'avenue des Champs-Élysées, où des magasins avaient été saccagés lors de précédentes manifestations. Les manifestants, la plupart sans gilets jaunes, mais se revendiquant de ce mouvement social né en novembre 2018, ont été bloqués par les forces de l'ordre dans le quartier de la gare Saint-Lazare.
Les forces de l'ordre, au dispositif musclé, ont dispersé environ 300 personnes qui tentaient de se rassembler place de la Madeleine à l'appel d'Attac et Solidaires, malgré l'interdiction formulée vendredi 19 septembre par la PP. Selon une source au sein de cette dernière, les forces de l'ordre ont pour mission d'intervenir rapidement dès que des attroupements se forment.
« Nous sommes traités comme des criminels », s'est énervée Brigitte, militante écologiste. Parmi les slogans entendus : « la rue, elle est à nous ». « Cette journée est symbolique pour nous, pour la convergence des luttes entre le climat, les retraites », a expliqué Eric, « gilet jaune » venu de Toulouse avec sa compagne, tous deux cadres. Ils ont prévu d'aller à la marche pour le climat, également prévue samedi après-midi à la capitale.
« Convergence » des luttes ?
Ce défilé « pour le climat et la justice sociale » partira à la mi-journée du centre de la capitale, à l'appel de nombreuses ONG. Les organisateurs espèrent une forte mobilisation, même si la manifestation de vendredi sur le climat n'a réuni qu'un peu moins de 10 000 personnes dans la capitale, selon un comptage du cabinet Occurrence pour des médias.
Certains activistes se prennent à espérer une « convergence », comme Aurélie Trouvé du mouvement altermondialiste Attac, pour qui « les préoccupations de fin du monde et de fin du mois sont articulées ». Car les appels de groupes « gilets jaunes » à monter sur la capitale se sont multipliés, certains faisant des ouvertures aux écologistes. Ceux-ci entendent de leur côté maintenir la pression sur le gouvernement, au lendemain d'une « grève mondiale pour le climat » historique.
Champs-Élysées bouclés, lanceur d'eau et stations de métro fermées
Les quartiers symboliques de l'Étoile et des Champs-Élysées sont quadrillés de patrouilles de policiers en uniforme et en civil contrôlant et fouillant massivement les personnes présentes. Plusieurs stations de métro de la capitale sont également fermées.
Un lanceur d'eau était stationné sur le haut de l’avenue des Champs-Élysées, en face du drugstore Publicis, tandis que le restaurant Fouquet's, saccagé le 16 mars, était barricadé et gardé par deux policiers.
Plusieurs monuments fermés aux Journées du patrimoine
Pour cette journée de manifestations multiples à Paris – dont la marche pour le climat et des rassemblements contre la réforme des retraites - les autorités disent craindre un retour des violences, comme au plus fort du mouvement des « gilets jaunes ».
Alors que ce samedi voit également le début des Journées du patrimoine, qui attirent chaque année des dizaines de milliers de visiteurs, plusieurs monuments resteront fermés par mesure de précaution. Comme l’Arc de Triomphe, sérieusement dégradé en décembre par des manifestants, et les musées des Petit et Grand Palais. Le palais présidentiel de l'Élysée n'est accessible que sur réservation.