Il n'y a que les têtes qui ont changé à la tête du Sénégal. Les pratiques sont restées les mêmes, malgré les promesses de rupture et de gouvernance sobre et vertueuse. Le président Macky Sall donne de l'argent à chaque fin de mois aux chefs de partis alliés à la mouvance présidentielle. C'est le Secrétaire général de la Ligue démocratique (LD) qui en a fait la révélation ce dimanche lors de l'émission "Objection" sur la Sud FM, dont il était l'invité.
"Quand j’ai été élu Secrétaire général, je suis allé dans le cadre de l’alliance me présenter au président de la République. Le président de la République m’a proposé ceci : Mamadou je te donne un poste de ministre Conseiller ou bien comme je le fais comme pour d’autres, je te donne 4 millions (Fcfa) par mois", a lâché le remplaçant du professeur Abdoulaye Bathily à la tête de la LD.
Mamadou Ndoye assure avoir repoussé l'offre de poste de ministre conseiller du chef de l'Etat, pour garder sa liberté de ton, même s'il reconnait avoir pris l'argent. "Lorsque il m’a dit cela j’ai considéré premièrement que je ne devais pas prendre un poste de ministre Conseiller pour la raison simple que j’avais une option qui me laissait ma liberté de pensée et de parole. Parce que quand on est un responsable moral d’un parti et qu’on a la possibilité d’être libre dans sa parole et de pouvoir bien refléter les positions internes de son parti c’est mieux de ne pas prendre de telles responsabilités... et j'ai pris les quatre millions qui, chaque mois, étaient versés directement dans les caisses du parti", a-t-il expliqué.
"Quand j’ai été élu Secrétaire général, je suis allé dans le cadre de l’alliance me présenter au président de la République. Le président de la République m’a proposé ceci : Mamadou je te donne un poste de ministre Conseiller ou bien comme je le fais comme pour d’autres, je te donne 4 millions (Fcfa) par mois", a lâché le remplaçant du professeur Abdoulaye Bathily à la tête de la LD.
Mamadou Ndoye assure avoir repoussé l'offre de poste de ministre conseiller du chef de l'Etat, pour garder sa liberté de ton, même s'il reconnait avoir pris l'argent. "Lorsque il m’a dit cela j’ai considéré premièrement que je ne devais pas prendre un poste de ministre Conseiller pour la raison simple que j’avais une option qui me laissait ma liberté de pensée et de parole. Parce que quand on est un responsable moral d’un parti et qu’on a la possibilité d’être libre dans sa parole et de pouvoir bien refléter les positions internes de son parti c’est mieux de ne pas prendre de telles responsabilités... et j'ai pris les quatre millions qui, chaque mois, étaient versés directement dans les caisses du parti", a-t-il expliqué.