Après plusieurs semaines de protestation sans obtenir gain de cause, les habitants de Nguinth ont reçu la visite des agents de la DESCOS. Lesquels, comme pour les narguer, ont détruit les bornes de leur lotissement. Très remonté, le collectif en appelle à l’arbitrage du président de la République dans le conflit qui l’oppose au DG de l’APROSI. « On a été surpris lundi par les gendarmes de DESCOS et les agent de la sous-préfecture. Ils sont venus démolir les bornes qu’on avait installées sur nos terrains. Ils ne nous ont montré aucun ordre de mission », s’indigne Sadio Bodian, un habitant de Nguinth.
Poursuivant, il explique que lui et ses voisins ont acquis ces terrains moyennant finances par le biais de la mairie et disposent de tous les documents administratifs qui peuvent le justifier. Et mieux, ils avaient un fichier y afférant et des frais de bornages fixés par la délibération numéro 2 du 14 avril 2006 par M. Mafall. Les membres du collectif soutiennent aussi être en possession de documents qui justifient leur propriété sur le site en question par acte de délibération numéro 13 du 17 janvier 2018 approuvé par le conseil municipal de Diamniadio A en croire Sadio Bodian, c’est le directeur de l’APROSI qui a commandité la destruction des bornes de leurs terrains. Il tient sa certitude du fait qu’il y’a une semaine, M. Momath Ba était venu sur le terrain litigieux avec le préfet et le Directeur général de la DESCOS.
A l’occasion de cette visite, soutient-il, le collectif leur avait clairement dit que les terres en question appartiennent à la population de Diamniadio. Pour prouver leur bonne foi, les membres du collectif indiquent que sur le site revendiqué par l’APROSI se trouve déjà des habitations et des fondements de maisons en train d’être construites. De ce fait, ils ne peuvent pas concevoir qu’on vienne un beau jour leur demander de quitter leurs terrains qu’ils ont obtenu dignement.
Le collectif par la voix de M. Bodian lance un appel à l’endroit du chef de l’Etat et à toutes les autorités compétentes. « Nous interpellons directement le chef de l’Etat afin qu’il dise à Momath Ba d’arrêter d’accaparer nos terres ». Le collectif s’interroge également sur une complicité qui existerait entre l’APROSI et la DESCOS. Et surtout comment M. Ba a-t-il pu se procurer les documents qui lui ont permis de démolir les bornes de lotissement du collectif.
Le Témoin
Poursuivant, il explique que lui et ses voisins ont acquis ces terrains moyennant finances par le biais de la mairie et disposent de tous les documents administratifs qui peuvent le justifier. Et mieux, ils avaient un fichier y afférant et des frais de bornages fixés par la délibération numéro 2 du 14 avril 2006 par M. Mafall. Les membres du collectif soutiennent aussi être en possession de documents qui justifient leur propriété sur le site en question par acte de délibération numéro 13 du 17 janvier 2018 approuvé par le conseil municipal de Diamniadio A en croire Sadio Bodian, c’est le directeur de l’APROSI qui a commandité la destruction des bornes de leurs terrains. Il tient sa certitude du fait qu’il y’a une semaine, M. Momath Ba était venu sur le terrain litigieux avec le préfet et le Directeur général de la DESCOS.
A l’occasion de cette visite, soutient-il, le collectif leur avait clairement dit que les terres en question appartiennent à la population de Diamniadio. Pour prouver leur bonne foi, les membres du collectif indiquent que sur le site revendiqué par l’APROSI se trouve déjà des habitations et des fondements de maisons en train d’être construites. De ce fait, ils ne peuvent pas concevoir qu’on vienne un beau jour leur demander de quitter leurs terrains qu’ils ont obtenu dignement.
Le collectif par la voix de M. Bodian lance un appel à l’endroit du chef de l’Etat et à toutes les autorités compétentes. « Nous interpellons directement le chef de l’Etat afin qu’il dise à Momath Ba d’arrêter d’accaparer nos terres ». Le collectif s’interroge également sur une complicité qui existerait entre l’APROSI et la DESCOS. Et surtout comment M. Ba a-t-il pu se procurer les documents qui lui ont permis de démolir les bornes de lotissement du collectif.
Le Témoin
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