Première conclusion du rapport, l’assèchement du Lac Tchad n’est pas le seul de fait de la nature même si de fait la baisse des précipitations ne peut permettre au niveau du lac de remonter. L'assèchement du plan d'eau est le fait des hommes qui autour du lac, pompent de l’eau et assèchent des terres sur ses rives pour pratiquer faire de l’agriculture. Tout ceci, en absence de toute règle de distribution.
Il faut des quotas et surtout des textes règlementaires pour une utilisation rationnelle des eaux du lac, recommande le rapport qui rappelle que certains pays et même des entreprises utilisent les eaux du lac et de ses affluents en dehors de tout contrôle.
Les populations riveraines doivent aussi êtres associées à la préservation du Lac Tchad conseille le rapport qui recommande enfin aux Etats l’adoption de la Convention de Helsinki sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux pour mieux partager les ressources de ce lac qui, il y a encore cinquante ans l'un des plus grands au monde, a perdu 90% de sa superficie.
Peu profond naturellement, le Lac Tchad fournit de l’eau à plus de 20 millions de personnes dans les quatre pays limitrophes : le Tchad, le Cameroun, le Niger et le Nigeria qui connaissent une forte croissance démographique. Ses principaux apports en eau viennent du fleuve Chari et de son affluent Logone, qui viennent des montagnes de la République centrafricaine.