Les jeunes libéraux de Camberène préparent une démission en masse du PDS

Seydina Diop, Anta Wade, Ngoye Ba, Adama Bèye et consorts ne mâchent pas leurs mots : «Jeunesse frustrée, oubliée et laissée en rade, Cambérène ne mérite pas cette situation qui n’honore ni le PDS, ni le pouvoir. Voilà une citée religieuse qui constitue la Capitale de la communauté layénne et qui a tout donné à Wade et au PDS pendant les durs moments de l’opposition». Ils ont tenu à tenu à񗹤rappeler que «Wade a toujours été accueilli en triomphe dans ce fief layénne et cela grâce au dynamisme des responsables de la localité. Et que Camberene a été la seule citée religieuse qui donnait à Wade la victoire par exemple, consultez les résultats des présidentielles de 1993, les législatives de 1998 et la présidentielle de 2000. Voilà après 11 années de pouvoir que Camberene ne bénéficie ni de promotions pour ses responsables ni de quotas dans les structures mises en place pour ses jeunes qui ont toujours été fer de lance et qui ont bravé toute forme de pressions pour amener leur parti au pouvoir».

Ne pouvons pas comprendre la manière dont leur leader, Alioune Gomis est laissé en rade alors que c’est un militant de la première heure et quelqu’un qui a tout fait pour le PDS, ils se rebellent et demande son départ du PDS. Puisqu’au PDS «on fait la promotion des transhumants au détriment des militants de base, ces jeunes exigent du président de la section et l’ancien maire de Camberene de prendre ses responsabilités et de quitter le PDS. Ou bien, ont-ils poursuivi, «nous allons le (PDS) quitter. Lui, qui est le seul espoir de la Jeunesse libérale de par sa générosité et son sens de responsabilité ne nourrit que des promesses non tenues et un manque de considération notoire à son égard de la part des autorités du Parti». Ils font savoir qu’ils sont «prêts à le suivre partout où il ira et dans n’importe quelle formation politique et de battre campagne contre le PDS».

Ces jeunes libéraux ont, par ailleurs, réaffirmé leur opposition au projet d’agrandissement de l’exutoire de l’ONAS de Camberène. «Nous dénonçons l’attitude irresponsable du Gouvernement à vouloir installer cette canalisation d’eaux usées dans cette citée religieuse et ceci est la goutte d’eau qui a débordé le vase car jamais la population, unie dans toutes ses composantes et sans coloration politique, ne pardonnerait».