Pourquoi le Président Macky SALL et son Gouvernement refusent-ils d’aborder le vaste phénomène de l’errance des malades mentaux au Sénégal, présent dans toutes les régions, sans exception ? En tout cas, la question mérite d’être posée, compte tenu de la gravité même de cet épineux problème qui, depuis très longtemps, constitue une réelle préoccupation, majeure, de la population. Pourtant, le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, le Professeur Awa Marie Coll SECK, détient par devers elle, un important document que j’ai moi-même élaboré, en compagnie du Professeur Aïda SYLLA, Chef de la Division de la Santé Mentale, à la Direction Générale de la Santé. Normalement, si l’Etat avait vraiment l’intention de venir en aide à ces malheureux concitoyens, laissés à eux-mêmes, dans les rues, au nombre de deux mille cent quatre vingt douze (2192), sans la moindre assistance, c’est ce document stratégique, renfermant toutes les solutions, curatives et préventives à ce fléau national, que l’autorité ministérielle devait soumettre en Conseil des ministres, pour son examen et éventuellement son adoption. Ceci, pour que notre pays, le Sénégal, puisse enfin se conformer à sa propre Constitution qui leur garantie le droit à la santé et au bien-être, à travers notamment, la loi n°75-80 du 09 juillet 1975, relative au traitement des maladies mentales et au régime d’internement de certaines catégories d’aliénés.
Mais, en vérité, si nos gouvernants actuels refusent ainsi de discuter en Conseil des ministres, de ce vaste problème national qui entrave énormément la sécurité publique, au plus haut niveau d’ailleurs, avec ces jets de pierres par un malade mental, enregistrés au Palais de la République, le mercredi 12 février 2014, c’est parce que tout simplement qu’ils ne veulent surtout pas voir le lendemain, Ansoumana DIONE, le Président de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux, être envahi par la presse en vue de recueillir ses impressions, de joie, sur ce que l’on pourra naturellement considéré comme étant un réel grand succès pour cette organisation, seule engagée depuis l’an 2000, à y trouver des solutions idoines. Cela est d’autant plus vrai que le Professeur Awa Marie Coll SECK, seule ennemi de l’ASSAMM, pour des raisons évidentes, liées aux nombreuses actions plus importantes, les unes que les autres, que nous avons réalisées pour cette frange vulnérable de notre société, évite toujours, elle-même de faire état de cette problématique, même avec les séries de tueries macabres, perpétrées sur neufs malades mentaux errant à Tambacounda.
Cependant, pour ne pas porter préjudice à nos protégés, nous avons décidé de nous démarquer totalement de la résolution de ce drame national, sachant qu’il nous reviendra toujours l’honneur d’avoir tout mis en œuvre, pour apporter des réponses adéquates à cette grande préoccupation des populations. D’ailleurs, à chaque fois qu’il est question de malades mentaux au Sénégal, tout le monde pense à Ansoumana DIONE et cela nous suffit même si la République lui refuse, jusqu’ici, à tort, sans aucune raison valable, les hommages mérités pour s’être engagé depuis presque un quart de siècle, toute une vie durant, à défendre véritablement, sans relâche, des individus abandonnés à leur propre sort. C’est pourquoi, nous demandons au Gouvernement du Président Macky SALL de bien faire preuve de dépassement, pour prendre enfin leurs responsabilités devant cette grosse affaire de l’errance des malades mentaux, qui a longtemps défrayé la chronique a tel enseigne que nous nous posons à juste raison, la question de savoir si nos autorités actuelles ont réellement leurs têtes sur leurs épaules.
Ansoumana DIONE, Président de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM)
Mais, en vérité, si nos gouvernants actuels refusent ainsi de discuter en Conseil des ministres, de ce vaste problème national qui entrave énormément la sécurité publique, au plus haut niveau d’ailleurs, avec ces jets de pierres par un malade mental, enregistrés au Palais de la République, le mercredi 12 février 2014, c’est parce que tout simplement qu’ils ne veulent surtout pas voir le lendemain, Ansoumana DIONE, le Président de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux, être envahi par la presse en vue de recueillir ses impressions, de joie, sur ce que l’on pourra naturellement considéré comme étant un réel grand succès pour cette organisation, seule engagée depuis l’an 2000, à y trouver des solutions idoines. Cela est d’autant plus vrai que le Professeur Awa Marie Coll SECK, seule ennemi de l’ASSAMM, pour des raisons évidentes, liées aux nombreuses actions plus importantes, les unes que les autres, que nous avons réalisées pour cette frange vulnérable de notre société, évite toujours, elle-même de faire état de cette problématique, même avec les séries de tueries macabres, perpétrées sur neufs malades mentaux errant à Tambacounda.
Cependant, pour ne pas porter préjudice à nos protégés, nous avons décidé de nous démarquer totalement de la résolution de ce drame national, sachant qu’il nous reviendra toujours l’honneur d’avoir tout mis en œuvre, pour apporter des réponses adéquates à cette grande préoccupation des populations. D’ailleurs, à chaque fois qu’il est question de malades mentaux au Sénégal, tout le monde pense à Ansoumana DIONE et cela nous suffit même si la République lui refuse, jusqu’ici, à tort, sans aucune raison valable, les hommages mérités pour s’être engagé depuis presque un quart de siècle, toute une vie durant, à défendre véritablement, sans relâche, des individus abandonnés à leur propre sort. C’est pourquoi, nous demandons au Gouvernement du Président Macky SALL de bien faire preuve de dépassement, pour prendre enfin leurs responsabilités devant cette grosse affaire de l’errance des malades mentaux, qui a longtemps défrayé la chronique a tel enseigne que nous nous posons à juste raison, la question de savoir si nos autorités actuelles ont réellement leurs têtes sur leurs épaules.
Ansoumana DIONE, Président de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM)
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