La police tunisienne tire des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants placés devant l'Assemblée constituante, demandant sa dissolution. REUTERS/Zoubeir Souissi
Le ministère de l'Intérieur tunisien a semble-t-il voulu calmer le jeu, et promis de veiller à la sécurité des manifestations pacifiques. Il répondait aux nombreuses plaintes concernant les violences policières survenues samedi place du Bardo, devant l'Assemblée nationale constituante (ANC), après l'inhumation de Mohamed Brahmi, député de gauche assassiné jeudi dernier.
Dans la nuit de samedi à dimanche, manifestants pro et anti-gouvernementaux ont en effet campé sur la place du Bardo, située juste devant l'Assemblée. Et ce jusqu'à l'aube.
Rupture du jeûne
Les appels à une rupture symbolique du jeûne du ramadan (qu'on appelle « Iftar »), lancés notamment par le Front du salut national nouvellement créé, se sont multipliés sur les réseaux sociaux toute la journée de dimanche.
Des milliers de manifestants se sont donc de nouveau rendus sur cette place en début de soirée, en présence de députés et du fils de Mohamed Brahmi. Ils demandaient la dissolution de la Constituante et la formation d'un gouvernement de salut national, une option rejetée par le Premier ministre Ali Larayedh.
Selon les manifestants, 65 des 217 députés ont décidé de geler leurs activités à l'ANC, et donc de boycotter ses travaux, malgré les appels du président de l'Assemblée, Mustapha Ben Jaafar samedi, qui s'est engagé à ce que les travaux soient terminés avant la fin du mois d'août.
Mais les partisans d'Ennahda continuent également d'occuper la place Bardo, les deux groupes étant séparés par les forces de l'ordre. Le ministère de l'Intérieur a demandé à ce que l'un des deux groupes change d'emplacement, afin de faciliter leur travail.
Réunion de crise du gouvernement
Tout au long du week-end, des rassemblements ont eu lieu à l'appel de l'opposition dans de nombreuses villes tunisiennes comme Sfax, Sousse, ou Sidi Bouzid. Des affrontements ont eu lieu avec les forces de l'ordre, notamment à Sidi Bouzid.
La question de la sécurité était au menu d'une rencontre, ce dimanche, entre le chef de l'armée et le président Marzouki, selon un communiqué de la présidence. Le gouvernement a prévu une réunion de crise ce lundi 29 juillet.
Il n'est pas le seul. L'Union générale tunisienne du travail (UGTT), la puissante centrale syndicale qui avait organisé une grève générale très suivie au lendemain de l'assassinat de Mohamed Brahmi - et condamné les violences policières de samedi -, doit tenir une réunion ce lundi pour prendre une position sur ce dossier.
SOurce : Rf.fr
Dans la nuit de samedi à dimanche, manifestants pro et anti-gouvernementaux ont en effet campé sur la place du Bardo, située juste devant l'Assemblée. Et ce jusqu'à l'aube.
Rupture du jeûne
Les appels à une rupture symbolique du jeûne du ramadan (qu'on appelle « Iftar »), lancés notamment par le Front du salut national nouvellement créé, se sont multipliés sur les réseaux sociaux toute la journée de dimanche.
Des milliers de manifestants se sont donc de nouveau rendus sur cette place en début de soirée, en présence de députés et du fils de Mohamed Brahmi. Ils demandaient la dissolution de la Constituante et la formation d'un gouvernement de salut national, une option rejetée par le Premier ministre Ali Larayedh.
Selon les manifestants, 65 des 217 députés ont décidé de geler leurs activités à l'ANC, et donc de boycotter ses travaux, malgré les appels du président de l'Assemblée, Mustapha Ben Jaafar samedi, qui s'est engagé à ce que les travaux soient terminés avant la fin du mois d'août.
Mais les partisans d'Ennahda continuent également d'occuper la place Bardo, les deux groupes étant séparés par les forces de l'ordre. Le ministère de l'Intérieur a demandé à ce que l'un des deux groupes change d'emplacement, afin de faciliter leur travail.
Réunion de crise du gouvernement
Tout au long du week-end, des rassemblements ont eu lieu à l'appel de l'opposition dans de nombreuses villes tunisiennes comme Sfax, Sousse, ou Sidi Bouzid. Des affrontements ont eu lieu avec les forces de l'ordre, notamment à Sidi Bouzid.
La question de la sécurité était au menu d'une rencontre, ce dimanche, entre le chef de l'armée et le président Marzouki, selon un communiqué de la présidence. Le gouvernement a prévu une réunion de crise ce lundi 29 juillet.
Il n'est pas le seul. L'Union générale tunisienne du travail (UGTT), la puissante centrale syndicale qui avait organisé une grève générale très suivie au lendemain de l'assassinat de Mohamed Brahmi - et condamné les violences policières de samedi -, doit tenir une réunion ce lundi pour prendre une position sur ce dossier.
SOurce : Rf.fr