Les micmacs des affidés et proches de Wade dans l'affaire des véhicules volés

Aminata Tall prend le contre pied d’Abdoulaye Wade. La secrétaire générale de la présidence de la République a fait un point de presse ce mercredi pour revenir en détails sur les véhicules de la présidence et de l’Etat dilapidés par des personnalités de l’ancien régime. Ces voitures proviennent d’un don lors du sommet de l’OCI, de fournisseurs, et d’achat. Des 4 X 4 de marque Ford de l’escorte présidentielle ont même miraculeusement disparues.



La présidence de la République compte aller jusqu’au bout pour récupérer les véhicules volés ou dilapidés par des personnalités de l’ancien régime. En effet, suite à une sorte de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade revendiquant la paternité des véhicules récupérés par l’Etat tout en laissant entrevoir une possibilité de plainte, la secrétaire générale de la présidence, Aminata Tall apporte des précisions sur les types, marques et provenances des voitures dilapidées et volées.

«Acquisition de véhicules de types et marques divers avec une autre société, pour une valeur de 2 milliards 900 000 000 FCFA, en paiement partiel par 4 chèques de 500 millions dont deux effectivement encaissés. Le reliquat fait actuellement l’objet d’un recours récent», a révélé Aminata Tall en conférence de presse avec le porte-parole du gouvernement, Serigne Mbaye Thiam.

A ce propos d’ailleurs, a ajouté la secrétaire générale de la présidence de la République, «la société distributrice est en train de faire sa propre police de récupération de véhicules au cas où l’Administration n’accepterait pas de payer le reliquat pour non respect de procédure administrative. Notons que pour lesdits véhicules, certains ont déjà fait l’objet d’immatriculation par la Présidence de la République dans la série AD».

Elle a, aussi fait savoir : «on constate, dans la même veine, que certains véhicules actuellement détenus à tort par des non ayant-droits, font l’objet de tentatives de régularisation par l’annulation de factures précédemment remises à l’État par des factures antidatées. Une recherche documentaire complémentaire et un travail minutieux de rapprochement effectué dans le cadre d’une expertise judiciaire pourront montrer si oui ou non il s’agit d’une tentative de distraction de biens publics par des agissements délictuels».


Jeudi 31 Mai 2012 10:41


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