Le leader de Pastef, Ousmane Sonko, exprime son exaspération face à l'impunité présumée des auteurs des agressions contre ses militants. Lundi soir, en campagne à Rufisque, il a interpellé directement le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en lui adressant un message sans équivoque.
«Trois agressions zéro arrestation, c'est la faillite de l'Etat. J'ai interpellé le président Bassirou Diomaye Faye sur cette situation. On ne peut pas comprendre que le pays ait changé, mais qu'on continue de nous répéter que nous devons rester au-dessus de la mêlée. Mais accepter que nos militants soient agressés chaque jour, cela, je ne l'accepterai pas, même de la part du Président. Qu’il sache que le ‘Gatsa Gatsa’ est de retour », a-t-il affirmé.
Le chef de l'État n’est pas le seul visé par cette mise en garde. Sonko a également lancé un ultimatum au ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine. « S’il ne met pas fin à cette situation dans les 24 heures, nous allons “siffler la récréation”. Nos militants sont agressés et aucune arrestation n’a été effectuée jusqu’à présent. Quelle est donc cette gestion ? » s'est-il interrogé.
Alors que la campagne électorale bat son plein, le climat de tension s'intensifie et la sécurité des militants reste au cœur des préoccupations.
«Trois agressions zéro arrestation, c'est la faillite de l'Etat. J'ai interpellé le président Bassirou Diomaye Faye sur cette situation. On ne peut pas comprendre que le pays ait changé, mais qu'on continue de nous répéter que nous devons rester au-dessus de la mêlée. Mais accepter que nos militants soient agressés chaque jour, cela, je ne l'accepterai pas, même de la part du Président. Qu’il sache que le ‘Gatsa Gatsa’ est de retour », a-t-il affirmé.
Le chef de l'État n’est pas le seul visé par cette mise en garde. Sonko a également lancé un ultimatum au ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine. « S’il ne met pas fin à cette situation dans les 24 heures, nous allons “siffler la récréation”. Nos militants sont agressés et aucune arrestation n’a été effectuée jusqu’à présent. Quelle est donc cette gestion ? » s'est-il interrogé.
Alors que la campagne électorale bat son plein, le climat de tension s'intensifie et la sécurité des militants reste au cœur des préoccupations.