La politique qui étymologiquement du terme est une pratique noble et vertueuse a été dénaturée, avilie par certains responsables et leaders. Depuis les années 80, il y en a qui ont habitué aux sénégalais à des retournements de veste sans commune mesure. Au temps du règne socialiste, ce n’était pas aussi flagrant parce qu’il n’y avait pas ce pluralisme médiatique que l’on vit maintenant. Mais, c’est dans les années 90 avec Me Ousmane Ngom, Serigne Diop Sadakhta, Jean Paul Dias et autres que le phénomène de la transhumance a eu tant de publicité. Ces trois qui étaient de hauts responsables libéraux, très respectés avaient rejoint le Parti socialiste et fatiguaient beaucoup Abdoulaye Wade.
Ce manque de loyauté de ces responsables qui avaient tant cheminé avec Wade avait renforcé la sympathie que les sénégalais avaient pour le leader de l’opposition de l’époque. Ainsi, en 2000, avec la coalition qui avait été créée autour de sa personne, il a malmené Abdou Diouf jusqu’à l’amener au second tour. La terre avait ainsi tremblé. Beaucoup de caciques socialistes ont vite senti le roussi. Alors, il faut rapidement changer de barque vaille que vaille avant que le navire des verts ne coule.
Déjà à l’entre deux tours, Mbaye Jacques Diop a été le premier à se signaler en annonçant son départ du PS et la création prochaine du PPC. Le leader de la «clé du changement» autrement dit l’URD n’a pas transhumé. Il a fait pire. En quelques heures, il a dit une chose et défendre son contraire après. «J’ai dit au président Diouf que la meilleure façon d’aider les sénégalais, c’est de partir. En 24h, il a ravalé ses propos en demandant aux sénégalais de voter pour Diouf». Ce reniement ou pirouette de Djibo Leyti Ka en mars 2000 n’a pas empêché à l’ancien ministre de l’Intérieur sous Abdou Diouf de faire les yeux doux à Abdoulaye Wade. C’est ainsi que le berger a été envoyé à la pêche à la faveur d’un énième remaniement du gouvernement où il hérite du ministère de l’Economie Maritime. En août 2015, Djibo Ka a annoncé sa volonté de rejoindre Macky Sall.
Ce manque de loyauté de ces responsables qui avaient tant cheminé avec Wade avait renforcé la sympathie que les sénégalais avaient pour le leader de l’opposition de l’époque. Ainsi, en 2000, avec la coalition qui avait été créée autour de sa personne, il a malmené Abdou Diouf jusqu’à l’amener au second tour. La terre avait ainsi tremblé. Beaucoup de caciques socialistes ont vite senti le roussi. Alors, il faut rapidement changer de barque vaille que vaille avant que le navire des verts ne coule.
Déjà à l’entre deux tours, Mbaye Jacques Diop a été le premier à se signaler en annonçant son départ du PS et la création prochaine du PPC. Le leader de la «clé du changement» autrement dit l’URD n’a pas transhumé. Il a fait pire. En quelques heures, il a dit une chose et défendre son contraire après. «J’ai dit au président Diouf que la meilleure façon d’aider les sénégalais, c’est de partir. En 24h, il a ravalé ses propos en demandant aux sénégalais de voter pour Diouf». Ce reniement ou pirouette de Djibo Leyti Ka en mars 2000 n’a pas empêché à l’ancien ministre de l’Intérieur sous Abdou Diouf de faire les yeux doux à Abdoulaye Wade. C’est ainsi que le berger a été envoyé à la pêche à la faveur d’un énième remaniement du gouvernement où il hérite du ministère de l’Economie Maritime. En août 2015, Djibo Ka a annoncé sa volonté de rejoindre Macky Sall.
Serigne Mbacké Ndiaye avait quitté le Parti socialiste dès la création du Parti de la réforme (PR). Il a été l’un des principaux théoriciens de l’Initiative pour le départ de Wade (IDEWA). Mais sa présence à la Conférence des leaders de la CPA avait suscité beaucoup de supputations. Finalement, il a lâché l’opposition pour le pouvoir libéral. Son patron, Abdourahim Agne fera de même qui après un séjour carcéral va faire de l’entrisme.