
Abdelkader Arby a dû attendre les autorisations du Maroc en cette période de pandémie de Covid pour rejoindre son épouse et ses nouveaux-nés à la clinique privée Aïn Borja de Casablanca. © RFI/Amélie Tulet
Après avoir passé pour certains plus de trois mois en couveuse avec des moments de grande inquiétude pour leur survie, les nonuplés, un an après, ont bien grandi. Ils découvrent à présent les joies de l'exploration à quatre pattes, et certains s'élancent même et tentent leurs premiers pas. Neuf enfants d'un an en bonne santé, cela fait forcément des parents épuisés :
« C'est le moment le plus difficile où ils ont besoin de beaucoup d'attention, explique le père Abdelkader Arby. Quand ils commencent à bouger, il faut toujours être là. Quand ils commencent à vouloir aller de gauche à droite. »
Pour la première fois, toute la famille est au complet, car le couple avant cette naissance exceptionnelle avait déjà une petite fille, Souda, restée à Tombouctou pendant que sa maman Halima Cissé était transférée d'abord à Bamako, puis à Casablanca. Âgée de 3 ans, Souda a voyagé mardi 3 mai en provenance du Mali avec son père Abdelkader Arby, et a rencontré à Casablanca pour la première fois ses neuf frères et sœurs.
« C'était un moment de joie et en même temps, de stress pour elle, dit le père en riant. Elle voulait sourire mais était stressée aussi de les voir ensemble. Mashallah, c'était très très beau. »
Une grande famille au complet pour souffler ce jour neuf fois une bougie dans la résidence de convalescence de la clinique privée Aïn Borja. Le père des nonuplés, militaire de carrière, prévoit de séjourner plusieurs semaines à Casablanca avant de retourner travailler au Mali.
Puis, après une année marocaine, la famille des nonuplés se projette vers un retour au Mali, sans date arrêtée pour le moment.
Des « bébés qui n’ont pas posé beaucoup de problèmes »
Le gouvernement malien continue de soutenir à distance la famille. Tandis qu'à Casablanca, la mère des nonuplés, Halima Cissé, est épaulée au quotidien par l'équipe de la clinique privée Aïn Borja pour s'occuper de ces cinq filles et quatre garçons qui ont fait l'objet de toutes les attentions du pédiatre Dr Khalid Mseif aux premiers temps de leur vie.
« Jusqu'à présent, les parents sont toujours aidés. Il y a des infirmières qui viennent les aider, parce que ce n'est pas évident de s'occuper de neuf bébés à la fois. C'est très dur. C'est beaucoup beaucoup de travail. Il faut les nourrir, les câliner. Quand ils sont malades, il faut les suivre. Neuf, ce n'est vraiment pas évident. Mais ça va, du moment qu'il y a de l'aide, ça se passe bien. Ce sont des enfants qui grandissent normalement. Durant cette année, ils ont les problèmes de santé classiques des nourrissons, des bronchiolites, des bronchites. Après, à priori, ça se passe plutôt bien. Durant cette année, ce sont des bébés qui n'ont pas posé beaucoup de problèmes, hamdulillah. Et on est vraiment très contents, un an après, de les voir tous là, en bonne santé. »
Cette issue heureuse a été rendue possible grâce à la mobilisation de plusieurs médecins du Mali et du Maroc, ainsi qu’à l'intervention des autorités maliennes de l'époque et du roi marocain Mohammed VI qui ont permis à la mère d'être transférée au Maroc en pleine pandémie de Covid-19.
« C'est le moment le plus difficile où ils ont besoin de beaucoup d'attention, explique le père Abdelkader Arby. Quand ils commencent à bouger, il faut toujours être là. Quand ils commencent à vouloir aller de gauche à droite. »
Pour la première fois, toute la famille est au complet, car le couple avant cette naissance exceptionnelle avait déjà une petite fille, Souda, restée à Tombouctou pendant que sa maman Halima Cissé était transférée d'abord à Bamako, puis à Casablanca. Âgée de 3 ans, Souda a voyagé mardi 3 mai en provenance du Mali avec son père Abdelkader Arby, et a rencontré à Casablanca pour la première fois ses neuf frères et sœurs.
« C'était un moment de joie et en même temps, de stress pour elle, dit le père en riant. Elle voulait sourire mais était stressée aussi de les voir ensemble. Mashallah, c'était très très beau. »
Une grande famille au complet pour souffler ce jour neuf fois une bougie dans la résidence de convalescence de la clinique privée Aïn Borja. Le père des nonuplés, militaire de carrière, prévoit de séjourner plusieurs semaines à Casablanca avant de retourner travailler au Mali.
Puis, après une année marocaine, la famille des nonuplés se projette vers un retour au Mali, sans date arrêtée pour le moment.
Des « bébés qui n’ont pas posé beaucoup de problèmes »
Le gouvernement malien continue de soutenir à distance la famille. Tandis qu'à Casablanca, la mère des nonuplés, Halima Cissé, est épaulée au quotidien par l'équipe de la clinique privée Aïn Borja pour s'occuper de ces cinq filles et quatre garçons qui ont fait l'objet de toutes les attentions du pédiatre Dr Khalid Mseif aux premiers temps de leur vie.
« Jusqu'à présent, les parents sont toujours aidés. Il y a des infirmières qui viennent les aider, parce que ce n'est pas évident de s'occuper de neuf bébés à la fois. C'est très dur. C'est beaucoup beaucoup de travail. Il faut les nourrir, les câliner. Quand ils sont malades, il faut les suivre. Neuf, ce n'est vraiment pas évident. Mais ça va, du moment qu'il y a de l'aide, ça se passe bien. Ce sont des enfants qui grandissent normalement. Durant cette année, ils ont les problèmes de santé classiques des nourrissons, des bronchiolites, des bronchites. Après, à priori, ça se passe plutôt bien. Durant cette année, ce sont des bébés qui n'ont pas posé beaucoup de problèmes, hamdulillah. Et on est vraiment très contents, un an après, de les voir tous là, en bonne santé. »
Cette issue heureuse a été rendue possible grâce à la mobilisation de plusieurs médecins du Mali et du Maroc, ainsi qu’à l'intervention des autorités maliennes de l'époque et du roi marocain Mohammed VI qui ont permis à la mère d'être transférée au Maroc en pleine pandémie de Covid-19.
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