Amnesty International, Section Sénégal, la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (Lsdh), la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (Raddho) et Article 19 Afrique de l’Ouest/Sénégal, ont donné leur position sur la détention de Guy Marius Sagna. En conférence de presse, ce mercredi 29 janvier 2020, ces organisations de défense des droits humains ont décidé de poursuivre l’offensive, créer un dossier pour le Comité des Droits de l’Homme de l'Onu, saisir la Cour de justice de la CEDEAO, si l'activiste n'est pas libéré. Elles exigent également la libération immédiate et sans condition de Guy Marius Sagna.
Ces organisations de la société civile appellent également l’Etat du Sénégal à respecter ses engagements internationaux, en matière de liberté d’expression et de rassemblement pacifique et a abroger toute disposition législative, réglementaire ou mesure administrative qui entrave l’exercice de ces libertés.
« Depuis le 29 décembre 2019, cela fera deux mois que Guy Marius Sagna croupit en prison à la chambre 08 du Quartier de Haute Sécurité (QHS8) de la prison du Camp pénal, l’un des plus dangereux. En l’occurrence toutes les personnes accusées de terrorisme. Pendant ces deux mois, il n’a reçu que 7 personnes en visite. Des restrictions inacceptables indues à son droit de recevoir des visites. C’est pour simplement dire qu’ils étaient 9 personnes arrêtés pour le même motif, et seul Guy Marius Sagna est resté en prison. C’est une détention illégale, injustifiée. C’est le fait du prince, qui utilise la justice pour fabriquer des charges et vous mettre en prison », a indiqué Seydi Gassama.
Me Amadou Ali Kane, conseiller juridique de la Raddho, pour sa part, demande à aller vers les leaders d’opinion. « Il faut qu’on aille vers l’église, ou même écrire au Pape. Qu’on aille voir les chefs religieux qui ont le sens de la justice, le sens de l’objectivité ».
Ces organisations de la société civile appellent également l’Etat du Sénégal à respecter ses engagements internationaux, en matière de liberté d’expression et de rassemblement pacifique et a abroger toute disposition législative, réglementaire ou mesure administrative qui entrave l’exercice de ces libertés.
« Depuis le 29 décembre 2019, cela fera deux mois que Guy Marius Sagna croupit en prison à la chambre 08 du Quartier de Haute Sécurité (QHS8) de la prison du Camp pénal, l’un des plus dangereux. En l’occurrence toutes les personnes accusées de terrorisme. Pendant ces deux mois, il n’a reçu que 7 personnes en visite. Des restrictions inacceptables indues à son droit de recevoir des visites. C’est pour simplement dire qu’ils étaient 9 personnes arrêtés pour le même motif, et seul Guy Marius Sagna est resté en prison. C’est une détention illégale, injustifiée. C’est le fait du prince, qui utilise la justice pour fabriquer des charges et vous mettre en prison », a indiqué Seydi Gassama.
"L'arrestation de Guy Marius n'aurait jamais dû avoir lieu"Abondant dans le même sens, Me Assane Dioma Ndiaye trouve anormal qu’il ait une violation manifeste de droit humain et que les organisations des droits de l’Homme croisent les bras. « Pour nous, il n’y a pas de divisibilité au niveau des droits de l’Homme. Quand il y a violation, notre rôle à défaut de disparaître carrément, c’est de se lever. Pour le cas de Guy Marius Sagna, cette arrestation n’aurait jamais dû avoir lieu. Dans un Etat qui se respecte, on n’arrête pas des citoyens qui usent de droits reconnus et garantis par la Constitution », dit-il.
Me Amadou Ali Kane, conseiller juridique de la Raddho, pour sa part, demande à aller vers les leaders d’opinion. « Il faut qu’on aille vers l’église, ou même écrire au Pape. Qu’on aille voir les chefs religieux qui ont le sens de la justice, le sens de l’objectivité ».
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