Les chantiers de l’Anoci sont depuis avant-hier, mardi 03 juillet, au centre de toutes les préoccupations de la section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Pour cause, après avoir convoqué et entendu pendant deux tours d’horloge Karim Wade, l’ancien ministre des Infrastructures et par ailleurs président du Conseil de Surveillance de l’Anoci de 2004 à 2009, les enquêteurs ont mis sur la sellette l’ancien directeur exécutif de l’Agence nationale de l’organisation de la conférence islamique (Anoci). Abdoulaye Baldé, ancien ministre libéral des Mines a fait en effet face hier, mercredi 04 juillet, aux pandores de Colobane. L’actuel maire de Ziguinchor, aujourd’hui désaffilié du Pds et militant de la coalition Bokk Guiss Guiss, devait répondre comme Karim Wade avec qui il a eu à collaborer dans le dossier de l’Anoci, à des questions liées à sa fortune ou plus précisément à un supposé enrichissement illicite en rapport à la gestion des deniers publics. Cette inquisition des services de la gendarmerie dans la gestion de l’Anoci relance un dossier problématique qui n’a jamais cessé de capter l’attention de l’opinion publique.
En pour cause, de fortes suspicions de prévarication pèsent sur la gestion des fonds de l’Anoci, des fonds avoisinant les 432 milliards de Fcfa. Pour les principaux indexés, Karim Wade et Abdoulaye Baldé, la gestion de l’Anoci, une agence créée en juin 2004, est tout à fait propre et a permis de réaliser tous les projets arrêtés dans son cahier de charges. Parmi ceux-ci, on note l’exécution de la Corniche I et II et de la Voie de dégagement nord (Vdn), la route de Ouakam et la route de l’Aéroport, la mise à niveau de la route nationale allant de la place Millénaire à l’Aéroport de Diass (subdivisée en trois tronçons)…
N’empêche ; des suspicions et des errements très graves ont été révélés dans la gestion des fonds de l’Anoci (Cf Abdou Latif Coulibaly in Comptes et mécomptes de l’Anoci). Particulièrement visé, le fils du Président sortant Wade qui a toujours montré du doigt Abdoulaye Baldé comme premier responsable de la gestion des fonds de l’Anoci. Une manière de dire que son fils Karim Wade n’avait « géré aucun argent » dans cette affaire de l’Anoci. Il est bien clair toutefois que Baldé n’acceptera jamais d’endosser seul, toutes les responsabilités, si les suspicions de mauvaise gestion étaient avérées.
En attestent d’ailleurs ses sorties dans la presse au cours desquelles il a déclaré qu’il n’allait pas assumer que le passif de cette gestion. Une affaire qui promet donc ! De toute façon, L’ancien tout-puissant ministre d’Etat Karim Wade repasse devant les pandores ce jeudi 05 juillet, pour une audition à risque. S’achemine-t-on vers la garde-à-vue et le mandat de dépôt ou … ?
Source : Sudonline
En pour cause, de fortes suspicions de prévarication pèsent sur la gestion des fonds de l’Anoci, des fonds avoisinant les 432 milliards de Fcfa. Pour les principaux indexés, Karim Wade et Abdoulaye Baldé, la gestion de l’Anoci, une agence créée en juin 2004, est tout à fait propre et a permis de réaliser tous les projets arrêtés dans son cahier de charges. Parmi ceux-ci, on note l’exécution de la Corniche I et II et de la Voie de dégagement nord (Vdn), la route de Ouakam et la route de l’Aéroport, la mise à niveau de la route nationale allant de la place Millénaire à l’Aéroport de Diass (subdivisée en trois tronçons)…
N’empêche ; des suspicions et des errements très graves ont été révélés dans la gestion des fonds de l’Anoci (Cf Abdou Latif Coulibaly in Comptes et mécomptes de l’Anoci). Particulièrement visé, le fils du Président sortant Wade qui a toujours montré du doigt Abdoulaye Baldé comme premier responsable de la gestion des fonds de l’Anoci. Une manière de dire que son fils Karim Wade n’avait « géré aucun argent » dans cette affaire de l’Anoci. Il est bien clair toutefois que Baldé n’acceptera jamais d’endosser seul, toutes les responsabilités, si les suspicions de mauvaise gestion étaient avérées.
En attestent d’ailleurs ses sorties dans la presse au cours desquelles il a déclaré qu’il n’allait pas assumer que le passif de cette gestion. Une affaire qui promet donc ! De toute façon, L’ancien tout-puissant ministre d’Etat Karim Wade repasse devant les pandores ce jeudi 05 juillet, pour une audition à risque. S’achemine-t-on vers la garde-à-vue et le mandat de dépôt ou … ?
Source : Sudonline