Les associations des personnes vivant vivement salué la mesure des autorités gouvernementales consistant à interdire la mendicité dans la voie publique. Toutefois, elles ont dénoncé la procédure. «Nous saluons la mesure », a dit Aïssatou Cissé qui conteste toutefois la manière de procéder des autorités du Sénégal. «L’Etat devait penser d’abord à des mesures d’accompagnement avant d’interdire la mendicité, parce que ces personnes vivant avec un handicap sont obligées de mendier du fait qu’elles n’ont pas d’alternative», a-t-elle réfuté, au cours d’une présentation d’une étude sur la reproduction des femmes en situation de handicap.
Pour elle, il n’est pas normal de voir des personnes mendier, encore moins des enfants. « Ce n’est pas à l’enfant de nourrir sa famille en allant mendier », a dit Aïssatou Cissé qui souligne : « c’est inhumain, encore moins correct».
D’ailleurs, elles demandent à l’Etat de sanctionner celles qui louent leurs enfants à des personnes non voyantes pour aller mendier.
Ans la même optique, ces personnes exigent une application des mesures visant à améliorer les conditions des personnes vivant avec un handicap. Parce que pour elle, ces personnes ont des droits et des devoirs dans la société.
Ces personnes ont profité de cette rencontre avec la presse pour dénoncer leur situation, de manière générale. « Tous les jours, les femmes et les fillettes en situation de handicap sont confrontées à des violences physiques (viols, mariages précoces et forcés, viols par le conjoint…), psychologiques (préjugés, mépris, insultes, rejet…). Pire, raconte Aïssatou Cissé, écrivain et consultante au GREFELS, ces personnes doivent faire face aussi à « l’inexistence de prise en charge » dans les hôpitaux, maternités et postes de santé. A l’en croire les structures médicales ne sont absolument pas adaptées et ne répondent pas aux besoins des femmes et filles vivant avec un hadicap.
Pour elle, il n’est pas normal de voir des personnes mendier, encore moins des enfants. « Ce n’est pas à l’enfant de nourrir sa famille en allant mendier », a dit Aïssatou Cissé qui souligne : « c’est inhumain, encore moins correct».
D’ailleurs, elles demandent à l’Etat de sanctionner celles qui louent leurs enfants à des personnes non voyantes pour aller mendier.
Ans la même optique, ces personnes exigent une application des mesures visant à améliorer les conditions des personnes vivant avec un handicap. Parce que pour elle, ces personnes ont des droits et des devoirs dans la société.
Ces personnes ont profité de cette rencontre avec la presse pour dénoncer leur situation, de manière générale. « Tous les jours, les femmes et les fillettes en situation de handicap sont confrontées à des violences physiques (viols, mariages précoces et forcés, viols par le conjoint…), psychologiques (préjugés, mépris, insultes, rejet…). Pire, raconte Aïssatou Cissé, écrivain et consultante au GREFELS, ces personnes doivent faire face aussi à « l’inexistence de prise en charge » dans les hôpitaux, maternités et postes de santé. A l’en croire les structures médicales ne sont absolument pas adaptées et ne répondent pas aux besoins des femmes et filles vivant avec un hadicap.