Il faut désormais payer 700 francs congolais (soit 0,37 euro) pour atteindre l'arrêt « DGC », dans la commune de Ngaliema, à partir du centre-ville de Kinshasa. Il y a encore quelques jours, la même course coûtait 500 francs.
Du côté de l'Association des chauffeurs du Congo (ACCO), on explique cette hausse de prix notamment par l'augmentation du prix de carburant à la pompe. Jean Mutombo, président provincial de l'ACCO, a participé à la commission qui a travaillé sur la nouvelle tarification. Il explique que la précédente hausse du prix des transports en commun par l'autorité provinciale remonte à 2011.
Entre 2011 et 2018, le prix du carburant a plusieurs fois augmenté sans que le gouvernement provincial de Kinshasa n'adapte le prix des transports en commun : « De 2011 à 2018, le gouvernement provincial s’est tu alors qu’il y a eu des d’augmentations du prix du carburant. Nous avons pris le prix de 2011 et actualisé avec les taux actuels de 2018. »
De son côté, Maître Deryck Tshibangu, président de l’Organisation de défense des consommateurs (ODC), estime que cette hausse du prix des transports en commun ne se justifie pas : « Je vous informe qu’en dix ans le [prix du] carburant à la pompe n’a augmenté que de 10%. Mais comment aujourd’hui peut-on justifier l’augmentation de tarifs des transports en commun à hauteur de 40 % ? Cela ne se justifie pas. »
Il appuie son argumentaire notamment par le fait que le ministre d'Etat en charge de l'Economie, Joseph Kapika, assurait le 19 mars que la hausse du prix du carburant ne devrait pas avoir un impact sur le prix des transports en commun à Kinshasa.
RFI
Du côté de l'Association des chauffeurs du Congo (ACCO), on explique cette hausse de prix notamment par l'augmentation du prix de carburant à la pompe. Jean Mutombo, président provincial de l'ACCO, a participé à la commission qui a travaillé sur la nouvelle tarification. Il explique que la précédente hausse du prix des transports en commun par l'autorité provinciale remonte à 2011.
Entre 2011 et 2018, le prix du carburant a plusieurs fois augmenté sans que le gouvernement provincial de Kinshasa n'adapte le prix des transports en commun : « De 2011 à 2018, le gouvernement provincial s’est tu alors qu’il y a eu des d’augmentations du prix du carburant. Nous avons pris le prix de 2011 et actualisé avec les taux actuels de 2018. »
De son côté, Maître Deryck Tshibangu, président de l’Organisation de défense des consommateurs (ODC), estime que cette hausse du prix des transports en commun ne se justifie pas : « Je vous informe qu’en dix ans le [prix du] carburant à la pompe n’a augmenté que de 10%. Mais comment aujourd’hui peut-on justifier l’augmentation de tarifs des transports en commun à hauteur de 40 % ? Cela ne se justifie pas. »
Il appuie son argumentaire notamment par le fait que le ministre d'Etat en charge de l'Economie, Joseph Kapika, assurait le 19 mars que la hausse du prix du carburant ne devrait pas avoir un impact sur le prix des transports en commun à Kinshasa.
RFI
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