Le département de Pikine a été remporté par la coalition « Macky 2012 » avec 72.734 voix, soit 32,5% des suffrages. Macky Sall dicte sa loi à Me Wade fort de 61.357, ce qui représente 28,2% des électeurs. Pourtant, les militants des Fal prédisaient une victoire éclatante de leur mentor Abdoulaye Wade au premier tour. Tel ne fut pas le cas. D’aucuns expliquent les raisons de la défaite.
Les partisans de Me Abdoulaye Wade à Pikine ont toujours eu du mal à avaler leur défaite au niveau départemental. Selon des sources, le responsable de la banlieue, en l’occurrence Mamadou Seck, a eu du mal à s’en remettre. On se le rappelle, lors des locales, les libéraux avaient connu une « gifle » électorale en perdant presque toutes les communes pour n’en conserver que cinq. Ces derniers espéraient rebondir lors de la présidentielle. Pour d’aucuns, les raisons de la défaite sont multiples. « Il y a la demande sociale qui a été un des facteurs déterminants, de même que les inondations qui continuent à hanter le sommeil des Pikinois », explique notre interlocuteur.
Autres facteurs, c’est le fait que les libéraux aient battu campagne tardivement, mais en étant aussi divisés. Ainsi, Aminata Lô avait refusé de cautionner un programme mis sur pied par Mamadou Seck. La division entre M. Seck et Aminata Lô était visible si on se fie à certains observateurs. Pourtant, lors de la venue de Me Wade dans le département, 63 millions de Fcfa auraient été injectés dans la banlieue (Guédiawaye et Pikine) pour la mobilisation. Tous avaient juré que la victoire serait acquise au premier tour. Mais ce n’était que l’arbre qui cachait la forêt. «Avec ce que Pikine compte comme responsables (députés, sénateurs, ministres), le département n’est pas parvenu à hisser la barre haute», note un de nos interlocuteurs. Sur un autre chapitre, certains ont brandi la thèse du retard de moyens. C’est le cas à Guédiawaye qui est sous contrôle de la coalition « Macky 2012 ».
Selon Chérif Diop, coordonnateur départemental, il y a eu un laxisme avec un démarrage tardif de la campagne sans les moyens nécessaires. «Ce fut une campagne très timide. Comme si les gens n’en voulaient pas. Nous sommes restés 12 jours sans aucun fonds de campagne. Nous étions les agneaux du sacrifice du fait que les moyens étaient insuffisants. Ce n’était que des gouttes d’eau dans la mer», renseigne-t-il. Pour ce qui est d’un probable second tour, le coordonnateur indique que « l’heure est au travail pour revenir en force. « Des visites de proximité sont entamées et avec la façon la plus sérieuse », conclut-il.
Abdoul K. Diop (Correspondant dans la banlieue)
Les partisans de Me Abdoulaye Wade à Pikine ont toujours eu du mal à avaler leur défaite au niveau départemental. Selon des sources, le responsable de la banlieue, en l’occurrence Mamadou Seck, a eu du mal à s’en remettre. On se le rappelle, lors des locales, les libéraux avaient connu une « gifle » électorale en perdant presque toutes les communes pour n’en conserver que cinq. Ces derniers espéraient rebondir lors de la présidentielle. Pour d’aucuns, les raisons de la défaite sont multiples. « Il y a la demande sociale qui a été un des facteurs déterminants, de même que les inondations qui continuent à hanter le sommeil des Pikinois », explique notre interlocuteur.
Autres facteurs, c’est le fait que les libéraux aient battu campagne tardivement, mais en étant aussi divisés. Ainsi, Aminata Lô avait refusé de cautionner un programme mis sur pied par Mamadou Seck. La division entre M. Seck et Aminata Lô était visible si on se fie à certains observateurs. Pourtant, lors de la venue de Me Wade dans le département, 63 millions de Fcfa auraient été injectés dans la banlieue (Guédiawaye et Pikine) pour la mobilisation. Tous avaient juré que la victoire serait acquise au premier tour. Mais ce n’était que l’arbre qui cachait la forêt. «Avec ce que Pikine compte comme responsables (députés, sénateurs, ministres), le département n’est pas parvenu à hisser la barre haute», note un de nos interlocuteurs. Sur un autre chapitre, certains ont brandi la thèse du retard de moyens. C’est le cas à Guédiawaye qui est sous contrôle de la coalition « Macky 2012 ».
Selon Chérif Diop, coordonnateur départemental, il y a eu un laxisme avec un démarrage tardif de la campagne sans les moyens nécessaires. «Ce fut une campagne très timide. Comme si les gens n’en voulaient pas. Nous sommes restés 12 jours sans aucun fonds de campagne. Nous étions les agneaux du sacrifice du fait que les moyens étaient insuffisants. Ce n’était que des gouttes d’eau dans la mer», renseigne-t-il. Pour ce qui est d’un probable second tour, le coordonnateur indique que « l’heure est au travail pour revenir en force. « Des visites de proximité sont entamées et avec la façon la plus sérieuse », conclut-il.
Abdoul K. Diop (Correspondant dans la banlieue)