Invité à l'émission Remue-ménage de la Rfm ce dimanche 8 Mai, le Professeur de sociologie des médias et de la communication, enseignant à l'Université Gaston Berger de Saint Louis, Mor faye et le Vice Président de la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l'Homme (Raddho), Alassane Seck se sont penchés sur les problèmes de la presse au Sénégal. C'est dans ce sens que Mr Faye a souligné certains cas de violations de la liberté de la presse."Souvent on a l'habitude de voir ou d'entendre que de la répression politique mais je pense que les rédactions constituent, aujourd'hui, des lieux de violations quotidiennes de la liberté de la presse" a-t-il indiqué avant d'ajouter: "parce qu'il y a un principe qui va avec la liberté de la presse, c'est le respect du droit du travail et la presse fait partie, dans ce pays, des institutions qui violent le plus le droit du travail". Il est convaincu qu'il y a un sérieux problème de respect des droits du travail. N'oublions pas, dit-il, "en parlant de liberté de la presse, que l'un des remparts contre les violations de liberté de la presse, c'est l'organe de presse lui même et aujourd'hui cet organe de presse ne joue pas son rôle social et cela il faut le souligner".
Même s'il reconnait qu'il est aujourd'hui difficile "de demander à ce que la presse se comporte comme dans l'idéal", l'autre invité de l'émission, Alassane Seck se dit " être sidéré par la précarité dans laquelle les jeunes vivent et c'est ça qui pose problème. Le vice Président de la RADDHO est d'avis qu'ils n'ont pas "les moyens de leur existence; autant ils ont des pouvoirs en tant que journaliste pour écrire mais autant dans leur vécu, dans leur quotidien, ils sont dans des situations extrêmement précaires qui les exposent à tout" a-t-il déploré.
Même s'il reconnait qu'il est aujourd'hui difficile "de demander à ce que la presse se comporte comme dans l'idéal", l'autre invité de l'émission, Alassane Seck se dit " être sidéré par la précarité dans laquelle les jeunes vivent et c'est ça qui pose problème. Le vice Président de la RADDHO est d'avis qu'ils n'ont pas "les moyens de leur existence; autant ils ont des pouvoirs en tant que journaliste pour écrire mais autant dans leur vécu, dans leur quotidien, ils sont dans des situations extrêmement précaires qui les exposent à tout" a-t-il déploré.
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