C'est comme si, au Sénégal, l'on ne sait faire que de la politique pas des résultats économiques. A peine nommé, le Premier Ministre semblait pourtant donner l'image d'un modéré qui allait enfin tempérer le jeu politique d'habitude très bouillant et le réorienter vers la satisfaction exclusive des besoins du peuple. En atteste son "ziar" au chef de file du Pds, le jour de la tabaski, a la grande mosquée Masalikoul Jinan. Beaucoup d'observateurs y voyaient le début de la fin d'un débat politique trop partisan et très peu citoyen. Mais, quelques semaines après, lors de sa DPG, le débat politique partisan a refait surface, allant jusqu'à noyer les explications portant sur le projet émergent à mettre en œuvre.
D'un côté, le pouvoir invite les organisateurs à surseoir à la tenue de la manifestation, invoquant des raisons de sécurité pour les délégations devant prendre part au XVe sommet de la francophonie. De l'autre, avec le soutien de plusieurs acteurs de la vie politique et de la société civile, l'opposition persiste dans sa décision de tenir son meeting et finit par obtenir gain de cause. Le meeting réunit plein de monde et laisse place a une lourde polémique : les affaires Mittal et Petrotim. Les uns accusent, les autres se défendent mais le verdict est suspendu. Comme si cela ne suffisait pas ou pour noyer dans l'actualité la polémique, les partis au pouvoir s'offrent un spectacle fortement médiatisé. Cette fois-ci, le débat porte sur les candidatures du Ps et de l'Afp a la perte du pouvoir de l'Apr. Mahmout Saleh de l'Apr s'insurge contre le projet socialiste et invite tous les partis de la mouvance présidentielle à se déterminer par rapport à la candidature de Macky pour un second mandat.
Le PS condamne la "sortie maladroite" du collaborateur de Macky.
Puis, malgré les excuses de l'apériste en chef, Tanor et ses camarades passent du débat sur la candidature de Khalifa Sall à un débat sur un candidat du parti et déclarent publiquement vouloir reconquérir le pouvoir. Pendant ce temps, dans le parti de Niasse, se montrent des frondeurs qui ne comprennent pas "la cécité politique" de l'Afp qui dit soutenir la candidature de Macky Sall à un second mandat.
Parallèlement, le PM se découvre dans le marigot politique pour essayer vainement de taire la polémique au sujet des affaires Mittal et Petrotim mais se rend compte qu'il lui est plus loisible de se prononcer sur le projet émergent que de s'aventurer dans cette fosse qu'est la politique. Quant à Macky Sall, et comme à son habitude, il s'illustre dans le discours de la fermeté. S'adressant à ses militants de Fatick, il dévoile ainsi un secret de Polichinelle que ses adversaires ne manqueront d'exploiter à fond, le moment venu : la division du camp présidentiel. Ainsi, va le Sénégal politique et très peu économique. Parce que, loin du projet émergent sur lequel la plupart des votants de 2017 ont fondé leur espoir !
D'un côté, le pouvoir invite les organisateurs à surseoir à la tenue de la manifestation, invoquant des raisons de sécurité pour les délégations devant prendre part au XVe sommet de la francophonie. De l'autre, avec le soutien de plusieurs acteurs de la vie politique et de la société civile, l'opposition persiste dans sa décision de tenir son meeting et finit par obtenir gain de cause. Le meeting réunit plein de monde et laisse place a une lourde polémique : les affaires Mittal et Petrotim. Les uns accusent, les autres se défendent mais le verdict est suspendu. Comme si cela ne suffisait pas ou pour noyer dans l'actualité la polémique, les partis au pouvoir s'offrent un spectacle fortement médiatisé. Cette fois-ci, le débat porte sur les candidatures du Ps et de l'Afp a la perte du pouvoir de l'Apr. Mahmout Saleh de l'Apr s'insurge contre le projet socialiste et invite tous les partis de la mouvance présidentielle à se déterminer par rapport à la candidature de Macky pour un second mandat.
Le PS condamne la "sortie maladroite" du collaborateur de Macky.
Puis, malgré les excuses de l'apériste en chef, Tanor et ses camarades passent du débat sur la candidature de Khalifa Sall à un débat sur un candidat du parti et déclarent publiquement vouloir reconquérir le pouvoir. Pendant ce temps, dans le parti de Niasse, se montrent des frondeurs qui ne comprennent pas "la cécité politique" de l'Afp qui dit soutenir la candidature de Macky Sall à un second mandat.
Parallèlement, le PM se découvre dans le marigot politique pour essayer vainement de taire la polémique au sujet des affaires Mittal et Petrotim mais se rend compte qu'il lui est plus loisible de se prononcer sur le projet émergent que de s'aventurer dans cette fosse qu'est la politique. Quant à Macky Sall, et comme à son habitude, il s'illustre dans le discours de la fermeté. S'adressant à ses militants de Fatick, il dévoile ainsi un secret de Polichinelle que ses adversaires ne manqueront d'exploiter à fond, le moment venu : la division du camp présidentiel. Ainsi, va le Sénégal politique et très peu économique. Parce que, loin du projet émergent sur lequel la plupart des votants de 2017 ont fondé leur espoir !