Il se serait senti “harcelé”. Mardi 5 juin, le théologien suisse Tariq Ramadan s’est exprimé devant les juges d’instruction sur la troisième plainte le visant pour viol. L’islamologue est en effet accusé par Mounia R., une ancienne escort-girl qui affirme avoir été violée à neuf reprises par le théologien, entre 2013 et 2014, en France, à Londres et à Bruxelles. Lors de cette audition, bon nombre d’éclairages ont été apportés par Ramadan, comme le rapporte Le Parisien, qui a eu accès à ses déclarations.
Élu “parmi les sept hommes les plus sexys du monde”
Le quotidien français indique ainsi qu’au cours de cet entretien avec les juges d’instruction,Tariq Ramadan a finalement admis avoir eu cinq relations extraconjugales consenties, dont une avec la plaignante Mounia R. “Oui, il m’est arrivé d’avoir des relations extraconjugales. Il y a deux types de choses dans ma vie, c’était énormément de relations virtuelles et des relations extraconjugales avérées”.
Interrogé sur la contradiction entre ces relations et la morale religieuse prônée par ce dernier, il répond: “J’ai eu des hauts et des bas, des fois où j’ai été totalement en cohérence avec mes principes et d’autres où j’étais plus fragile”, rapporte la radio France Inter.
“Je n’étais pas seulement sollicité comme un intellectuel mais comme un homme”
L’islamologue a notamment affirmé aux juges que ce sont les femmes qui le poursuivaient et non le contraire. “Je n’étais pas seulement sollicité comme un intellectuel mais comme un homme”, rapporte Le Parisien. Selon la même source, il aurait notamment déclaré aux juges avoir été élu en 2005 “parmi les sept hommes les plus sexys du monde par un journal suisse, Le Matin”.
Une audition quelque peu surréaliste, au terme de laquelle les juges ont expliqué à l’islamologue qu’il sera “réentendu ultérieurement sur le fond des accusations portées par Mounia R”, affirme Le Parisien. Le quotidien précise que, contrairement à ce qu’a affirmé hier l’avocat de l’islamologue, Tariq Ramadan n’a pas “techniquement” échappé à une troisième mise en examen, puisqu’une nouvelle audition est prévue en juillet prochain.
L’islamologue est pour l’instant toujours incarcéré pour une affaire de viols sur deux femmes. Tariq Ramadan affirme n’avoir jamais eu de relations sexuelles avec elles.
HuffPostMaghreb
Élu “parmi les sept hommes les plus sexys du monde”
Le quotidien français indique ainsi qu’au cours de cet entretien avec les juges d’instruction,Tariq Ramadan a finalement admis avoir eu cinq relations extraconjugales consenties, dont une avec la plaignante Mounia R. “Oui, il m’est arrivé d’avoir des relations extraconjugales. Il y a deux types de choses dans ma vie, c’était énormément de relations virtuelles et des relations extraconjugales avérées”.
Interrogé sur la contradiction entre ces relations et la morale religieuse prônée par ce dernier, il répond: “J’ai eu des hauts et des bas, des fois où j’ai été totalement en cohérence avec mes principes et d’autres où j’étais plus fragile”, rapporte la radio France Inter.
“Je n’étais pas seulement sollicité comme un intellectuel mais comme un homme”
L’islamologue a notamment affirmé aux juges que ce sont les femmes qui le poursuivaient et non le contraire. “Je n’étais pas seulement sollicité comme un intellectuel mais comme un homme”, rapporte Le Parisien. Selon la même source, il aurait notamment déclaré aux juges avoir été élu en 2005 “parmi les sept hommes les plus sexys du monde par un journal suisse, Le Matin”.
Une audition quelque peu surréaliste, au terme de laquelle les juges ont expliqué à l’islamologue qu’il sera “réentendu ultérieurement sur le fond des accusations portées par Mounia R”, affirme Le Parisien. Le quotidien précise que, contrairement à ce qu’a affirmé hier l’avocat de l’islamologue, Tariq Ramadan n’a pas “techniquement” échappé à une troisième mise en examen, puisqu’une nouvelle audition est prévue en juillet prochain.
L’islamologue est pour l’instant toujours incarcéré pour une affaire de viols sur deux femmes. Tariq Ramadan affirme n’avoir jamais eu de relations sexuelles avec elles.
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