Les nymphes retournent danser devant les glaces, se réinstallent au comptoir, minaudent. Le ballet dure parfois jusqu’au petit matin. Et de “l’Africa Night”, comme de toutes les boîtes de la ville, s’extirpent les couples mixtes, en âge et en teint. Avant de s’enfuir dans les hôtels et les résidences qui jalonnent le littoral.
“Beaucoup de ces jeunes ne sont pas majeurs.” En quelques mots, Badou Gueye, délégué de l’Observatoire du tourisme sexuel à Saly résume son combat : “Empêcher que des mineurs ne traînent dans les boîtes de nuits et ne se prostituent.” Depuis 4 ans, il harcèle les gérants de night clubs, d’hôtels et des résidences touristiques pour qu’aucun touriste ne ramène un mineur dans sa chambre. Difficile dans une ville où règne le “sea, sex and sun”.
Saly, c’est une plage, à perte de vue. Sable fin, cocotiers et océan turquoise. Les touristes y rôtissent à longueur de journée, avant de rejoindre leurs hôtels aux vertes pelouses, “les pieds dans l’eau”. Au détour de chaque rue, une banque, un magasin d’art “traditionnel” ou une agence de voyages aguichent le passant. Cours de danse et soirées “sénégalaises” sont même organisées chaque soir, idéales pour découvrir la culture locale.
Sans oublier les bars et boîtes de nuits qui parsèment la ville et où convergent les pans déshérités de la jeunesse du pays.
En fait, “ceux qui se prostituent dans les hôtels ou les boîtes ne sont pas natifs de Saly” confirme Badou. Les Gazelles et jeunes Lions qui déambulent d’hôtel en discothèque viennent de Dakar, Saint-Louis ou Ziguinchor. Certains proposent des massages “sensuels et sensoriels”, d’autres tout simplement un moment agréable. Rares sont les établissements qui leur interdisent l’entrée, par manque de volonté ou par peur de perdre leur clientèle étrangère.
“Beaucoup de ces jeunes ne sont pas majeurs.” En quelques mots, Badou Gueye, délégué de l’Observatoire du tourisme sexuel à Saly résume son combat : “Empêcher que des mineurs ne traînent dans les boîtes de nuits et ne se prostituent.” Depuis 4 ans, il harcèle les gérants de night clubs, d’hôtels et des résidences touristiques pour qu’aucun touriste ne ramène un mineur dans sa chambre. Difficile dans une ville où règne le “sea, sex and sun”.
Saly, c’est une plage, à perte de vue. Sable fin, cocotiers et océan turquoise. Les touristes y rôtissent à longueur de journée, avant de rejoindre leurs hôtels aux vertes pelouses, “les pieds dans l’eau”. Au détour de chaque rue, une banque, un magasin d’art “traditionnel” ou une agence de voyages aguichent le passant. Cours de danse et soirées “sénégalaises” sont même organisées chaque soir, idéales pour découvrir la culture locale.
Sans oublier les bars et boîtes de nuits qui parsèment la ville et où convergent les pans déshérités de la jeunesse du pays.
En fait, “ceux qui se prostituent dans les hôtels ou les boîtes ne sont pas natifs de Saly” confirme Badou. Les Gazelles et jeunes Lions qui déambulent d’hôtel en discothèque viennent de Dakar, Saint-Louis ou Ziguinchor. Certains proposent des massages “sensuels et sensoriels”, d’autres tout simplement un moment agréable. Rares sont les établissements qui leur interdisent l’entrée, par manque de volonté ou par peur de perdre leur clientèle étrangère.