Le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) parle d’«images indécentes diffusées à la télévision». A ce propos, le conseil dit avoir «constaté la recrudescence de la pratique répréhensible des chaînes de télévision consistant à exposer des dépouilles mortelles (enveloppées dans un linceul laissant apparaître une étiquette d'identification pendant à l'orteil) pour illustrer des sujets ou des reportages dans certaines émissions, à l’occasion de la couverture des événements survenus à Mina au dernier pèlerinage à la Mecque et d’un Sénégalais tué au Nigéria».
«Au regard de la gravité de tels faits», le CNRA engage «l’ensemble des éditeurs de services audiovisuels à cesser immédiatement la diffusion d’images de dépouilles mortelles, et à veiller scrupuleusement à ce que de telles situations ne se reproduisent».
Dans un communiqué parvenu à Pressafrik.com, le conseil rappelle que la diffusion de telles images constitue une violation des stipulations du cahier des charges. Elle porte préjudice aux familles des victimes et heurte la sensibilité du public. Fort de ce fait, l’Assemblée des conseillers sert que «les règles éthiques et déontologiques exigent des acteurs de l’Audiovisuelle strict respect de la dignité humaine. Elles ne sauraient s’accommoder d’une exploitation d’images de dépouilles mortelles pouvant accentuer des situations de détresse extrême, profondément traumatisantes». «Le non-respect de cette injonction pourrait entraîner la suspension partielle ou totale des programmes du contrevenant conformément aux dispositions des articles 26 à 29 de la loi 2006-04 du 04 janvier 2006 portant création du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel », prévient le CNRA.
«Au regard de la gravité de tels faits», le CNRA engage «l’ensemble des éditeurs de services audiovisuels à cesser immédiatement la diffusion d’images de dépouilles mortelles, et à veiller scrupuleusement à ce que de telles situations ne se reproduisent».
Dans un communiqué parvenu à Pressafrik.com, le conseil rappelle que la diffusion de telles images constitue une violation des stipulations du cahier des charges. Elle porte préjudice aux familles des victimes et heurte la sensibilité du public. Fort de ce fait, l’Assemblée des conseillers sert que «les règles éthiques et déontologiques exigent des acteurs de l’Audiovisuelle strict respect de la dignité humaine. Elles ne sauraient s’accommoder d’une exploitation d’images de dépouilles mortelles pouvant accentuer des situations de détresse extrême, profondément traumatisantes». «Le non-respect de cette injonction pourrait entraîner la suspension partielle ou totale des programmes du contrevenant conformément aux dispositions des articles 26 à 29 de la loi 2006-04 du 04 janvier 2006 portant création du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel », prévient le CNRA.
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