L'ancien ministre du Plan, El Hadji Ibrahima Sall
La démission de l’ancien Ministre du Budget, Mamadou Abdoulaye Sow, le 10 juin dernier, serait liée au blocage des passations de marché de gré à gré qu’il avait initié. La révélation est faite par l’ancien Ministre du Plan, par ailleurs, ancien directeur général de l’IPRES et Président de l’Université Polytechnique de l’Afrique de l’ouest de Dakar, El hadji Ibrahima Sall. Tandis que certaines sources officielles parlent de démission «pour convenance personnelle» d’autres par contre ont fait savoir qu’il a été limogé.
Pour l’ancien Ministre du Plan, la démission de M. Sow est foncièrement due à un climat de travail. C’est un monsieur très lié à l’orthodoxie budgétaire. Il était dans un processus de réforme où il touchait des intérêts, des passe-droits et je pense que ce n’est pas facile, au Sénégal, de travailler dans ce contexte. Il est d’avis que: «rien que le fait de bloquer les passations de marché de gré à gré est une raison suffisante pour qu’il y ait des nuits blanches».
Cependant l’ancien Directeur Général de l’IPRES a indiqué que les problèmes du Sénégal sur le plan financier ne sont pas encore réglés. Il a fait savoir que «pour faire une refondation économique au Sénégal, il faut cesser de travailler sur la base de budget annuel, de fonctionner au jour le jour. Il faut travailler sur la base du budget de cycle de conjoncture. C'est-à-dire quand vous dégagez des ressources en période faste, ces dernières doivent être emmagasinées pour prévoir les périodes de vaches maigres et des chocs exogènes».
Il a, ainsi, fait comprendre que le problème du Sénégal, qui va passer, ce vendredi 19 juin, devant le conseil d’administration du Fond Monétaire Internationale (FMI), ne sera pas réglé. «Le FMI va intervenir, va faire des appuis budgétaires, va donner de l’argent sur la base d’un budget qui a été prévu, sur la base d’un prix de pétrole donné. Et ce qui va se passer, c’est que si les prix anticipés sont inférieurs aux prix réels qui vont se passés dans le futur, les chocs et les besoins se feront encore plus ressentir» a-t-il soutenu.
Pour l’ancien Ministre du Plan, la démission de M. Sow est foncièrement due à un climat de travail. C’est un monsieur très lié à l’orthodoxie budgétaire. Il était dans un processus de réforme où il touchait des intérêts, des passe-droits et je pense que ce n’est pas facile, au Sénégal, de travailler dans ce contexte. Il est d’avis que: «rien que le fait de bloquer les passations de marché de gré à gré est une raison suffisante pour qu’il y ait des nuits blanches».
Cependant l’ancien Directeur Général de l’IPRES a indiqué que les problèmes du Sénégal sur le plan financier ne sont pas encore réglés. Il a fait savoir que «pour faire une refondation économique au Sénégal, il faut cesser de travailler sur la base de budget annuel, de fonctionner au jour le jour. Il faut travailler sur la base du budget de cycle de conjoncture. C'est-à-dire quand vous dégagez des ressources en période faste, ces dernières doivent être emmagasinées pour prévoir les périodes de vaches maigres et des chocs exogènes».
Il a, ainsi, fait comprendre que le problème du Sénégal, qui va passer, ce vendredi 19 juin, devant le conseil d’administration du Fond Monétaire Internationale (FMI), ne sera pas réglé. «Le FMI va intervenir, va faire des appuis budgétaires, va donner de l’argent sur la base d’un budget qui a été prévu, sur la base d’un prix de pétrole donné. Et ce qui va se passer, c’est que si les prix anticipés sont inférieurs aux prix réels qui vont se passés dans le futur, les chocs et les besoins se feront encore plus ressentir» a-t-il soutenu.