Si la coalition internationale s'inquiète de plus en plus des « green on blue », ces attaques de policiers ou de soldats afghans contre des membres de la coalition, on parle largement moins des cas de « green on green ».
Depuis le début de l'année, 35 attaques de ce genre ont été recensées. 53 policiers ou militaires afghans ont été tués par certains de leur collègues et au moins 22 autres ont été blessés.
Ces chiffres posent évidemment la question de l'infiltration des insurgés dans les rangs des forces de l'ordre ou de l'armée. Le général John Allen, commandant en chef de la force internationale, a reconnu, la semaine dernière, que le problème des tirs fratricides était plus important entre Afghans que ceux concernant les soldats étrangers. Il est plus difficile pour les infiltrés d'avoir accès aux forces de l'Otan qu'aux Afghans, c'est la principale raison pour laquelle ces derniers paient un plus lourd tribut.
Si l'attaque de ce matin se révèle bien être le fait de talibans infiltrés au sein de l'armée, ce serait la plus meurtrière depuis janvier. L'Otan a assuré que les conditions du recrutement ont été durcies et que davantage de renseignements sont désormais demandés aux candidats.
RFI
Depuis le début de l'année, 35 attaques de ce genre ont été recensées. 53 policiers ou militaires afghans ont été tués par certains de leur collègues et au moins 22 autres ont été blessés.
Ces chiffres posent évidemment la question de l'infiltration des insurgés dans les rangs des forces de l'ordre ou de l'armée. Le général John Allen, commandant en chef de la force internationale, a reconnu, la semaine dernière, que le problème des tirs fratricides était plus important entre Afghans que ceux concernant les soldats étrangers. Il est plus difficile pour les infiltrés d'avoir accès aux forces de l'Otan qu'aux Afghans, c'est la principale raison pour laquelle ces derniers paient un plus lourd tribut.
Si l'attaque de ce matin se révèle bien être le fait de talibans infiltrés au sein de l'armée, ce serait la plus meurtrière depuis janvier. L'Otan a assuré que les conditions du recrutement ont été durcies et que davantage de renseignements sont désormais demandés aux candidats.
RFI