Des dizaines d’hommes ont débarqué dans la salle de conférence de locaux de la CNTS-FC. Ils ont décidé d’investir les lieux pour réclamer le paiement de leur dû, suite à une décision de justice en leur faveur. C’est une affaire de sous et de soupçon de conflits d’intérêts et de rupture de confiance entre les travailleurs, les responsables du syndicat et l’avocat. L’Affaire remonte en l’an 2000, à la fin du contrat liant la Sococim et la Saxe, entraînant le licenciement de plus de 500 employés. En portant devant les tribunaux de première instance, la Saxe est sommée de payer prés de deux (2) milliards de F CFA pour licenciement abusif.
Mais en appel, seul 45 personnes ont obtenu gain de cause. Mais l’application de cette décision s’est retrouvée dans l’impasse, puisse que le propriétaire de Saxe, Abdourahmane Ndiaye est décédé et ses héritiers font obstacle à l’application. 189 autres employés rejoignent la bataille et déposent un dossier sur la table de la secrétaire générale de Bakhao Diongue.
« Ils m’ont séquestré. Ils ont fermé la porte et nous ont interdit de sortir. J’ai dû appeler la police. Ce sont des vieux. Pour la plupart, ils sont âgés de plus de 60 ans, on ne peut pas les brutaliser. J’ai même peur, car le vieux Moustapha Diop est tombé en crise dans mon bureau », a par ailleurs confié Bakhao Diongue dans les colonnes du journal "l'as" où les grévistes refusent de parler de séquestration. « On n’est pas fous pour les séquestrer. On a juste dit que personne n’entrera tant qu’on n’aura pas réglé notre problème », dit Boubacar Cissé. Si cette affaire en est arrivée là, c’est parce que les travailleurs soupçonnent Salamon Ndiaye, le trésorier de la Cnts-Fc en poste à la caisse de sécurité sociale (membre de la famille condamnée par la justice) d’être de mèche avec leur syndicat. D’où ce conflit d’intérêts.
Mais en appel, seul 45 personnes ont obtenu gain de cause. Mais l’application de cette décision s’est retrouvée dans l’impasse, puisse que le propriétaire de Saxe, Abdourahmane Ndiaye est décédé et ses héritiers font obstacle à l’application. 189 autres employés rejoignent la bataille et déposent un dossier sur la table de la secrétaire générale de Bakhao Diongue.
« Ils m’ont séquestré. Ils ont fermé la porte et nous ont interdit de sortir. J’ai dû appeler la police. Ce sont des vieux. Pour la plupart, ils sont âgés de plus de 60 ans, on ne peut pas les brutaliser. J’ai même peur, car le vieux Moustapha Diop est tombé en crise dans mon bureau », a par ailleurs confié Bakhao Diongue dans les colonnes du journal "l'as" où les grévistes refusent de parler de séquestration. « On n’est pas fous pour les séquestrer. On a juste dit que personne n’entrera tant qu’on n’aura pas réglé notre problème », dit Boubacar Cissé. Si cette affaire en est arrivée là, c’est parce que les travailleurs soupçonnent Salamon Ndiaye, le trésorier de la Cnts-Fc en poste à la caisse de sécurité sociale (membre de la famille condamnée par la justice) d’être de mèche avec leur syndicat. D’où ce conflit d’intérêts.
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