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Les zones d’ombre troublantes d’une opération de blanchissage de Karim Wade

L’affaire sur l’arrestation de Karim Wade en possession de la drogue au Maroc ne finit pas de faire couler beaucoup d’encre. Après une petite accalmie, un journal Marocain «Les Echos» a cherché à blanchir le ministre d’Etat et fils du président de la République sénégalais. En effet, ce canard a publié un article dans lequel, il tente de faire croire qu’il s’agit de confusion car le Karim Wade qui a été arrêté au Maroc n’a rien avoir avec le ministre des Infrastructures, de la Coopération Internationale, des Transports aériens et de l’Energie. Qu’il s’agit de son homonyme qui a été arrêté.



Les zones d’ombre troublantes d’une opération de blanchissage de Karim Wade
Un article de nos confrères marocains qui met en défaut la véracité de ce cable diplomatique de wikileaks. Il tombe ainsi comme un cheveu dans la soupe avec d’énormes incongruités. Des interrogations soulevées aussi par nos confrères du quotidien sénégalais «La Tribune». La confusion de nom évoquée par «Les Echos» est une explication trop simpliste et vague surtout qu’aucun détail, aucune précision n’a été donné ce supposé «Karim Wade». Le journal aurait pu donner davantage de détail sur ce convoyeur de drogue qui a mis en branle les hautes autorités du Maroc.

L’officier des services de sécurité qui a été muté à la suite de cette affaire constitue une coïncidence troublante. «Depuis quand l’arrestation d’un simple délinquant est considérée comme une outrecuidance qui gêne jusqu’en haut lieu dans une République», s’est interrogé le rédacteur en chef du journal «Tribune».

Si cette affaire n’est pas vraie et que cela embarrasse tant les autorités marocaines pourquoi elles n’ont pas réagi pour démentir l’information livrée par les autorités diplomatiques américaines à travers leur câble et qui faisait bel et bien état de l’arrestation d’une haute autorité sénégalais en possession du haschich? Nos confrères marocains ont répondu à la question en faisant savoir que «c’est parce qu’il n’a pas jugé utile de démentir estimant qu’il ne fallait pas donner d’importance à ce qui serait une rumeur malveillante».

Après un travail de journaliste, «La Tribune» a pu savoir que la rédaction du journal marocain était même divisée par l’article et des journalistes ont estimé que leur canard n’était pas le lieu indiqué pour démentir une quelconque information à la place des autorités. Autre information suspecte, c’est que tout le tirage du journal «Les Echos» a été acheté par l’ambassadeur du Sénégal au Maroc.

Jean Louis DJIBA

Mercredi 21 Septembre 2011 - 12:34


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