Monsieur le Secrétaire Général,
Je prends publiquement la plume, non par goût du vacarme, mais au nom du devoir de vérité, du patriotisme chevillé au corps et d’honnêteté républicaine.
Votre comportement récent constitue, à mes yeux, une violation flagrante de l’éthique du travail, un manque d’élégance républicaine, et surtout, une trahison des principes du "Jub, Jubal, Jubanti", ce triptyque de bonne gouvernance que nous avons avec vous pourtant contribué à théoriser.
À l’heure où le Sénégal s’efforce de restaurer l’autorité de l’État et de rompre avec les pratiques opaques, votre posture fait tache.
Elle fragilise la confiance du peuple et abîme l’image des institutions que vous êtes censé incarner.
Où est passée la rigueur que vous prôniez ?
Où est le souffle réformateur promis ?
Le silence complice, l’opacité dans les décisions, le favoritisme bureaucratique : voilà ce que nous voyons, et ce que nous dénonçons.
L’élégance républicaine ne se proclame pas, elle se pratique. Elle exige fidélité à la parole donnée, sens du service public, et surtout, capacité à se retirer quand l’honneur de la République est en jeu.
En reniant le "Jub", vous n’avez pas seulement failli en tant que haut fonctionnaire, vous avez aussi trahi un espoir : celui d’un Sénégal gouverné par la transparence, la vérité, et l’intérêt général.
Mais le comble de l’abus, c’est ceci :
Bloquer sans raison les salaires d’honnêtes citoyens encore sous contrat, dans l’unique but d’éliminer un Secrétaire Exécutif.
Quelle est notre faute ?
Avoir servi loyalement ?
Avoir refusé de plier l’échine ?
Avoir cru aux valeurs de justice et de rigueur que vous prêchiez ?
Comment peut-on enterrer une structure étatique vieille d'un quart de siècle pour la remplacer par une structure nouvellement créée juste pour faire plaisir à ses partisans ?
Vous ne suspendez pas des salaires : vous piétinez des vies.
Vous ne sanctionnez pas des agents : vous abîmez la République.
Ce n’est pas seulement une injustice, c’est une lâcheté institutionnelle.
Et face à cela, nous ne nous tairons pas.
Monsieur le Secrétaire Général,
Nous ne vous demandons pas des excuses.
Nous vous demandons des comptes.
Le peuple n’attend plus des mots. Il exige des actes.
Le Sénégal mérite mieux.
La République mérite mieux.
Votre place n'est pas à côté de celui qui incarne par essence la rupture
L’Histoire, elle, retiendra.
Bocar KOUNDOUR
Pastef Matam, Républicain
bocark@gmail.com
Je prends publiquement la plume, non par goût du vacarme, mais au nom du devoir de vérité, du patriotisme chevillé au corps et d’honnêteté républicaine.
Votre comportement récent constitue, à mes yeux, une violation flagrante de l’éthique du travail, un manque d’élégance républicaine, et surtout, une trahison des principes du "Jub, Jubal, Jubanti", ce triptyque de bonne gouvernance que nous avons avec vous pourtant contribué à théoriser.
À l’heure où le Sénégal s’efforce de restaurer l’autorité de l’État et de rompre avec les pratiques opaques, votre posture fait tache.
Elle fragilise la confiance du peuple et abîme l’image des institutions que vous êtes censé incarner.
Où est passée la rigueur que vous prôniez ?
Où est le souffle réformateur promis ?
Le silence complice, l’opacité dans les décisions, le favoritisme bureaucratique : voilà ce que nous voyons, et ce que nous dénonçons.
L’élégance républicaine ne se proclame pas, elle se pratique. Elle exige fidélité à la parole donnée, sens du service public, et surtout, capacité à se retirer quand l’honneur de la République est en jeu.
En reniant le "Jub", vous n’avez pas seulement failli en tant que haut fonctionnaire, vous avez aussi trahi un espoir : celui d’un Sénégal gouverné par la transparence, la vérité, et l’intérêt général.
Mais le comble de l’abus, c’est ceci :
Bloquer sans raison les salaires d’honnêtes citoyens encore sous contrat, dans l’unique but d’éliminer un Secrétaire Exécutif.
Quelle est notre faute ?
Avoir servi loyalement ?
Avoir refusé de plier l’échine ?
Avoir cru aux valeurs de justice et de rigueur que vous prêchiez ?
Comment peut-on enterrer une structure étatique vieille d'un quart de siècle pour la remplacer par une structure nouvellement créée juste pour faire plaisir à ses partisans ?
Vous ne suspendez pas des salaires : vous piétinez des vies.
Vous ne sanctionnez pas des agents : vous abîmez la République.
Ce n’est pas seulement une injustice, c’est une lâcheté institutionnelle.
Et face à cela, nous ne nous tairons pas.
Monsieur le Secrétaire Général,
Nous ne vous demandons pas des excuses.
Nous vous demandons des comptes.
Le peuple n’attend plus des mots. Il exige des actes.
Le Sénégal mérite mieux.
La République mérite mieux.
Votre place n'est pas à côté de celui qui incarne par essence la rupture
L’Histoire, elle, retiendra.
Bocar KOUNDOUR
Pastef Matam, Républicain
bocark@gmail.com
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