Excellence Monsieur le Président Macky Sall. Nous ne saurions entamer cet exercice épistolaire, sans en amont saluer avec tous les honneurs qui se doivent, votre abnégation, votre religiosité, votre vision, votre attachement à l’honneur et à l’amour de la patrie qui ont fait de vous aujourd’hui l’élu de toute une nation. L’homme sur qui pèse l’espoir de tout un peuple. Recevez, Monsieur le Président de la République, distingués membres du gouvernement, nos salutations les plus chaleureuses, digne de la hauteur de votre rang.
Excellence, Monsieur le Président Macky Sall, les observateurs les plus aguerris ne démentiront point le fait que votre magistrature, soit le fruit d’une réflexion et d’un travail abouti. En effet dès son arrivée au monde, le bébé en gestation au plus profond de votre être fit son premier cri : Rupture !!!
Pour d’aucuns, le constat fut commotionnel. Pour d’autres, ce fut une réelle appréciation avec toute la joie qu’on puisse imaginer ! Comme le fut aussi la vue des premières images d’échographie de ce bébé qui allait bientôt naître à l’aune du deuxième tour. Le langage médical que nous tenons ici témoigne de la délicatesse de votre mission. A l’instar du chirurgien, l’amputation des difficultés sociales doit se faire avec précision et les réparations sans cicatrices apparentes. Excellence Monsieur le Président Macky Sall : Rupture !!!
Nous sommes un pays qui veut émerger, nous sommes le modèle typique de ces pays qui miroitent et admirent l’élévation et le développement de nos voisins d’outre-mer. Si nous voulons émerger, pensons aussi à construire sur la base de nos richesses. Le Sénégal n’a ni puits de pétrole, ni mines de diamants. Ne dit-on pas que sa richesse réside dans ses hommes, sa sécurité. Une sécurité juridique, gage d’une promotion de la légalité, et de l’épanouissement social, d’une armée républicaine, et d’institutions exemplaires ! Un chantier que vous avez attaqué avec une main ferme dans un gant de velours. Ne sommes-nous pas tentés de croire encore aujourd’hui, les paroles des auteurs d’antan telles celles de Mirabeau « Le droit est souverain du monde ». Nous souhaiterions ainsi que toutes les forces convergent à la réalisation de cette vision. Ainsi votre illustre Premier Ministre monsieur Mbaye connait mieux que quiconque la référence internationale qu’est le juge Kéba Mbaye. Et ce n’est point au Professeur et Ministre, ancien recteur de l’Université Gaston Berger, monsieur Mary Teuw Niane que nous apprendrons l’importance des sciences juridiques. Revenez à la source Excellence Monsieur Macky Sall, venez soutenir la petite catégorie, les étudiants des facultés de droit de ce pays. L’arbre ne portera de bons fruits que s’il est né d’une bonne semence.
Voici qu’avec vous et tout le Sénégal nous avons eu l’honneur de recevoir, monsieur Barack Obama Président des États Unis d’Amérique. Ceci étant le reflet de votre travail conséquent pour un État de droit au Sénégal, d’où sa visite de la Cour Suprême. Dès lors n’est- il pas juste que nous plaidions pour une promotion et une amélioration de la matière juridique ? Le développement industriel, scientifique, économique, de tout un pays est en grande partie le génie d’une grande architecture juridique. Si l’eau est la substance vitale de toute vie, dont les composantes sont la science, les lettres, la culture, la médecine… Les sciences juridiques pour faire allusion à la terre en sont la matière qui la supporte. Vous aurez beau chercher des investissements, si nous n’avons pas une bonne sécurité juridique, rien n’y fera.
Nul besoin de vous rappeler que les étudiants en droit ont besoin de soutien, toutes les facultés ont besoin de soutien. Mais notre cas est urgent, doter nous de plus d’infrastructures, de plus de finances, de plus d’envergure pour que l’objectif de la rupture ne connaisse pas de coupures intempestives futures. Nous prions pour que vous n’oubliiez pas la « petite catégorie » ! Nous n’excluons aucunement l’importance vitale de toutes les sciences, car le monde est une conjonction de complémentarité. Mais nous avons nos réalités il faut que la sécurité juridique soit instituée au début et à la fin de tout processus.
Les affaires concernant la chose publique sont difficilement épuisables, puisqu’elles sont en constante mutation et en perpétuel devenir. Avec regret nous prenons congé de vous, et nous nous gratifions d’avance de votre attention et de votre haute compréhension.
EXCELLENCE MONSIEUR LE PRÉSIDENT MACKY SALL.
Autres articles