Par devoir de vérité, je tiens à vous adresser solennellement cette lettre publique pour attitrer votre attention sur les menaces qui pèsent sur votre régime. Aimer quelqu’un, c’est lui dire la vérité. Les Sénégalais sont fatigués de supporter les coupures intempestives de l’électricité. Les pertes sont immenses. L’insécurité s’installe partout. Il est inconcevable qu’au troisième millénaire l’une des causes de mortalité au Sénégal soit lié au déficit de courant. Pourtant, notre pays est gouverné, depuis 10 ans, par un homme qui a la chance d’être à la fois, un avocat, un économiste, un mathématicien…un intellectuel averti.
«C’est vraiment malheureux. On a eu des délestages et celui qui est survenu entre lundi et mardi a fait des dégâts sérieux chez nous. Parce que 24h sans courant, c’est vraiment grave et les conséquences sont là. Trois enfants sont décédés à cause du manque de courant et d’autres sont en instance de mourir parce qu’ils sont dans la crèche et doivent être réanimés. Si leur état s’aggrave et qu’on n’ait pas d’électricité pour les réanimer, ils vont mourir. Il y a des enfants qui vont naître, souhaitons qu’il n’y ait pas de problème à leur niveau. Si on doit les réanimer, ils vont mourir», a expliqué à la presse le secrétaire général de la sous-section Sutsas du Centre hospitalier régional de Ziguinchor, Abba Diatta. Ces mots sont pathétiques, Monsieur le Président de la République.
Il y a quelques jours, vous avez été honoré aux Etats-Unis d’Amérique pour avoir révolutionné l’Education de la petite enfance au Sénégal. Toutefois, au rythme des décès d’enfants dans les crèches, dans quelques années, toutes vos Cases des tout-petits risquent de mettre les clés sous le paillasson. Il est temps de dire la vérité et toute la vérité sur la question énergétique afin d’arrêter l’hémorragie.
Aujourd’hui, tous les secteurs d’activités sont paralysés. Une situation qui accentue la pauvreté et la misère. Les sénégalais sont fatigués. Où sont passés les 700 milliards F Cfa injectés dans le secteur de l’électricité depuis votre accession à la magistrature suprême de ce pays ?
Monsieur le Président de la République, je fais partie de cette jeunesse qui a bravé tous les obstacles pour vous porter à la tête de ce pays en 2000. Mais, force est de reconnaître que l’heure est grave. Le bout du tunnel s’assombrit. La pirogue tangue. L’espoir fond comme de la glace sous le soleil. Les clignotants sont au rouge. L’inquiétude gagne du terrain. Les populations sont désespérées : coupures d’électricité, cherté de la vie avec l’augmentation des prix des denrées de première nécessité, boulimie foncière, inondations (695 familles sinistrées et 155 écoles envahies par les eaux), impunité ambiante au sommet de l’Etat, chômage des jeunes, crise des valeurs… Pis, l’amateurisme et le dilatoire semble être érigés en mode de gestion dans ce pays. Monsieur le Président de la République, ce tableau du Sénégal est peu reluisant. Aimer une personne, c’est aussi avoir le courage de lui dire ce que l’on pense.
Veuillez recevoir, Monsieur le Président de la République, mes sentiments respectueux. Que Dieu vous apporte son soutien…
«C’est vraiment malheureux. On a eu des délestages et celui qui est survenu entre lundi et mardi a fait des dégâts sérieux chez nous. Parce que 24h sans courant, c’est vraiment grave et les conséquences sont là. Trois enfants sont décédés à cause du manque de courant et d’autres sont en instance de mourir parce qu’ils sont dans la crèche et doivent être réanimés. Si leur état s’aggrave et qu’on n’ait pas d’électricité pour les réanimer, ils vont mourir. Il y a des enfants qui vont naître, souhaitons qu’il n’y ait pas de problème à leur niveau. Si on doit les réanimer, ils vont mourir», a expliqué à la presse le secrétaire général de la sous-section Sutsas du Centre hospitalier régional de Ziguinchor, Abba Diatta. Ces mots sont pathétiques, Monsieur le Président de la République.
Il y a quelques jours, vous avez été honoré aux Etats-Unis d’Amérique pour avoir révolutionné l’Education de la petite enfance au Sénégal. Toutefois, au rythme des décès d’enfants dans les crèches, dans quelques années, toutes vos Cases des tout-petits risquent de mettre les clés sous le paillasson. Il est temps de dire la vérité et toute la vérité sur la question énergétique afin d’arrêter l’hémorragie.
Aujourd’hui, tous les secteurs d’activités sont paralysés. Une situation qui accentue la pauvreté et la misère. Les sénégalais sont fatigués. Où sont passés les 700 milliards F Cfa injectés dans le secteur de l’électricité depuis votre accession à la magistrature suprême de ce pays ?
Monsieur le Président de la République, je fais partie de cette jeunesse qui a bravé tous les obstacles pour vous porter à la tête de ce pays en 2000. Mais, force est de reconnaître que l’heure est grave. Le bout du tunnel s’assombrit. La pirogue tangue. L’espoir fond comme de la glace sous le soleil. Les clignotants sont au rouge. L’inquiétude gagne du terrain. Les populations sont désespérées : coupures d’électricité, cherté de la vie avec l’augmentation des prix des denrées de première nécessité, boulimie foncière, inondations (695 familles sinistrées et 155 écoles envahies par les eaux), impunité ambiante au sommet de l’Etat, chômage des jeunes, crise des valeurs… Pis, l’amateurisme et le dilatoire semble être érigés en mode de gestion dans ce pays. Monsieur le Président de la République, ce tableau du Sénégal est peu reluisant. Aimer une personne, c’est aussi avoir le courage de lui dire ce que l’on pense.
Veuillez recevoir, Monsieur le Président de la République, mes sentiments respectueux. Que Dieu vous apporte son soutien…