Je me permets d'adresser cette lettre ouverte afin de faire partie de ma vive contestation concernant la récente nomination de Mme Aoua Bocar Ly à un poste clé au sein du Conseil National de Régulation de l'Audiovisuel
Je tiens à préciser que ma démarche n'est en aucun cas motivée par une opposition systématique, mais par des préoccupations légitimes qui touchent à la compétence, à la transparence et à la cohérence de la gestion publique. Nous vivons dans une époque où la confiance des citoyens envers leurs institutions est plus que jamais essentielle. C'est dans cette optique que je formule cette critique, espérant que celle-ci puisse nourrir un débat constructif.
1. Manque de transparence dans le processus
Les citoyens ont droit à la transparence dans les processus décisionnels qui influencent leur quotidien. Or, la nomination de Mme Aoua Bocar Ly semble s'être faite dans des conditions peu claires, sans que l'opinion publique ait été suffisamment informée des critères ayant présidé à cette désignation. Une telle opacité ne peut qu'alimenter la méfiance et faire naître des doutes quant à l'intégrité des décisions prises.
2. Absence de légitimité démocratique
La nomination de Mme Ly suscite également des interrogations quant à sa légitimité démocratique. Si le principe de compétence doit primer, il reste néanmoins crucial de prendre en compte l'expérience et la représentativité des individus appelés à occuper des fonctions aussi stratégiques.
Or, il est légitime de se demander si les critères de sélection ont été fondés sur l'intérêt général, ou s'il s'agit d'une décision qui repose davantage sur des considérations personnelles.
3. Incohérence avec les valeurs affichées du gouvernement
Le gouvernement se veut un modèle de gouvernance transparente et engagée en faveur des réformes. Pourtant, la nomination de Mme Ly, qui ne semble pas répondre aux critères de transparence et de consensus, semble être une incohérence avec les discours officiels. Une telle décision pourrait affaiblir la crédibilité du CNRA et nuire à l'image qu'il cherche à projeter à l'échelle nationale et internationale.
4. Appel à une réévaluation de la nomination
Il est encore possible de revenir sur cette nomination et de proposer une alternative plus en phase avec les exigences de transparence, de compétence et de responsabilité publique. Le pays mérite des dirigeants qui inspirent confiance, non seulement par leurs qualifications mais également par leur capacité à œuvrer pour le bien commun sans ambiguïté et malheureusement la dame LY n'avait jamais œuvré allant dans ce sens.
Enfin, je tiens à souligner que cette lettre ne vise en aucune manière à dénigrer une personne ou à remettre en cause ses capacités personnelles. Cependant, je crois qu'il est de notre devoir à tous, en tant que citoyens responsables et jeune patriote, d'interpeller nos dirigeants lorsqu'une décision semble aller à l'encontre des principes qui devraient guider notre démocratie.
Je vous prie, M. le Président du parti PASTEF, de bien vouloir reconsidérer cette nomination ou, du moins, de fournir des éclaircissements sur les critères qui ont conduit à cette désignation.
Je vous prie d'agréer, M. le Président, l'expression de mes salutations respectueuses. »
Je tiens à préciser que ma démarche n'est en aucun cas motivée par une opposition systématique, mais par des préoccupations légitimes qui touchent à la compétence, à la transparence et à la cohérence de la gestion publique. Nous vivons dans une époque où la confiance des citoyens envers leurs institutions est plus que jamais essentielle. C'est dans cette optique que je formule cette critique, espérant que celle-ci puisse nourrir un débat constructif.
1. Manque de transparence dans le processus
Les citoyens ont droit à la transparence dans les processus décisionnels qui influencent leur quotidien. Or, la nomination de Mme Aoua Bocar Ly semble s'être faite dans des conditions peu claires, sans que l'opinion publique ait été suffisamment informée des critères ayant présidé à cette désignation. Une telle opacité ne peut qu'alimenter la méfiance et faire naître des doutes quant à l'intégrité des décisions prises.
2. Absence de légitimité démocratique
La nomination de Mme Ly suscite également des interrogations quant à sa légitimité démocratique. Si le principe de compétence doit primer, il reste néanmoins crucial de prendre en compte l'expérience et la représentativité des individus appelés à occuper des fonctions aussi stratégiques.
Or, il est légitime de se demander si les critères de sélection ont été fondés sur l'intérêt général, ou s'il s'agit d'une décision qui repose davantage sur des considérations personnelles.
3. Incohérence avec les valeurs affichées du gouvernement
Le gouvernement se veut un modèle de gouvernance transparente et engagée en faveur des réformes. Pourtant, la nomination de Mme Ly, qui ne semble pas répondre aux critères de transparence et de consensus, semble être une incohérence avec les discours officiels. Une telle décision pourrait affaiblir la crédibilité du CNRA et nuire à l'image qu'il cherche à projeter à l'échelle nationale et internationale.
4. Appel à une réévaluation de la nomination
Il est encore possible de revenir sur cette nomination et de proposer une alternative plus en phase avec les exigences de transparence, de compétence et de responsabilité publique. Le pays mérite des dirigeants qui inspirent confiance, non seulement par leurs qualifications mais également par leur capacité à œuvrer pour le bien commun sans ambiguïté et malheureusement la dame LY n'avait jamais œuvré allant dans ce sens.
Enfin, je tiens à souligner que cette lettre ne vise en aucune manière à dénigrer une personne ou à remettre en cause ses capacités personnelles. Cependant, je crois qu'il est de notre devoir à tous, en tant que citoyens responsables et jeune patriote, d'interpeller nos dirigeants lorsqu'une décision semble aller à l'encontre des principes qui devraient guider notre démocratie.
Je vous prie, M. le Président du parti PASTEF, de bien vouloir reconsidérer cette nomination ou, du moins, de fournir des éclaircissements sur les critères qui ont conduit à cette désignation.
Je vous prie d'agréer, M. le Président, l'expression de mes salutations respectueuses. »
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