
Suite à la découverte macabre du corps sans vie d'un étudiant dans la soirée du lundi 10 février 2025 à l'université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB), une lettre attribuée au défunt Matar Diagne est largement partagée sur les réseaux sociaux. Dans cette lettre, publiée sur un compte Facebook, qui lui aurait appartenu, l'étudiant a fait des confessions en évoquant à plusieurs reprises dans la missive "une maladie" sans plus de détails. « Si j'ai tenu jusqu'ici, c'est pour ma mère. Sama yaye rek la khamoul nouma kay def. Depuis 2011, elle est paralysée par un AVC. Mais à quoi lui servirais-je étant ainsi malade, délabré et rompu ? Je refuse d'être une charge supplémentaire. Yaye khamnani dina tass sa yakar, wayé dénke nala Yallah. Dénke nala Yallah », lit-on sur la lettre ci-joint.
Toutefois, cette lettre ne fait qu'attiser la polémique autour de cette mort. Rien de claire pour l'heure que des suspicions et beaucoup de zones d'ombres sur la source de lettre.
La lettre a été publiée ce mardi et le corps sans vie de l'étudiant a été découvert, hier lundi dans la soirée. Donc, jusque- là, il est difficile d'identifier avec exactitude de lettre publiée sur le compte Facebook de Matar Diagne decedé.
Dans un extrait de la lettre, l'auteur a mentionné l'existence d'un roman qu'il voudrait une fois publié que les recettes soient données à sa mère "J’ai terminé mon roman intitulé « LA FUITE DES INDÉSIRABLES », il parle de l’émigration clandestine. Je l’ai envoyé à la maison d’édition Harmattan-Sénégal avec mon adresse mail papmatar8@gmail.com. Aidez-moi à le publier, c’est sans doute la seule trace que je laisserai sur terre. Je souhaite que les retombées de ce livre, même si c’est un seul exemplaire vendu, soient dédiées à la prise en charge de l’AVC de ma mère ", lit-on sur la lettre.
À ce sujet, une femme répondant au nom de Mama Ndiaw GOUMBALE, s'identifiant comme étant la responsable de la Collecte s'est confiée à Pressafrik : "Je viens d'avoir le responsable de la Maison d'édition « L'Harmattan Sénégal » au téléphone. Il m'a dit que ses services sont en train de faire le nécessaire pour retrouver le manuscrit. Il m'a demandé de continuer la cagnotte et de remettre l'argent à sa mère pour ses frais médicaux.
Il m'a promis que L'Harmattan Sénégal éditera gratuitement le roman, et que tous les fonds de la vente seront remis à la famille".
In extenso la lettre publiée sur le compte facebook de Matar Diagne
Lettre de MATAR DIAGNE
Je ne serai plus vivant quand vous lirez ce texte. J’ai décidé de mourir dans la dignité plutôt que de vivre dans le déshonneur.
En 2020, j’ai obtenu mon baccalauréat en étant premier du centre, mais quelques mois plus tôt, une grave maladie m’a atteint et elle persiste jusqu’à maintenant. J’ai toujours été une personne réservée dont l’intégration était quelque peu pénible. Pendant cette période, j’avais commencé à m’intégrer socialement, mais à cause de la maladie, j’ai recommencé à m’isoler. Malgré tout, j’ai décidé d’aller à l’université et de poursuivre mes études, et là, je vis entre l’UFR et ma chambre. Mais certaines personnes ne voient pas cela d’un bon œil. « Ki dafa bonn, dou dem thi nitt yi. Beugoul nitt yi. » disent-ils. Cela m’a davantage isolé. Pourtant, il aurait été facile pour eux de comprendre que c’est ma situation qui me pousse à m’isoler. Certaines personnes sont très intelligentes, mais elles peuvent se révéler être des cons quand il s’agit de comprendre la situation de leurs semblables.
L’isolement, additionné à la souffrance de la maladie, a eu des conséquences néfastes sur moi. Je ressens une tristesse intense. Il y a une tempête dans mon cœur. La fois oú j’ai eu à me confesser, mes confessions ont été exposées en public. La conséquence en est que je me méfie, je n’ose même pas en parler avec des amis. Face à cette situation, je me muets dans mon silence, comme je sais si bien le faire depuis que je fus enfant. Et ce qui est triste, c’est qu’il y a des personnes qui s’adonnent aux moqueries avec joie, sans mesurer les conséquences de leurs actes.
Peut-être que ma mort ouvrira les yeux à certains étudiants et certaines familles. N’isolez personne, n’ignorez personne, ne vous moquez de personne et ne fuyez personne. Rapprochez-vous des gens qui s’isolent, parlez leur et essayez de les comprendre, sans les juger. Boulene bayi ken mouy wét ak ay problemame. Boulène khébale kéne problémame. Cet acte, je l’ai fait en quelque sorte en guise de sacrifice pour que géne bayi xell les autres qui ont des soucis. Ne jugez jamais avant de connaître toute l’histoire.
Par ailleurs, ce qui m’a le plus déchiré, ce sont les conjectures sur ma maladie, les calomnies et les accusations non fondées. Je ne vais pas les énoncer ici, car je pense que je suis plus grand que cela. C’est une situation qui m’a profondément détruit. Je ne vais citer personne, car je ne veux que personne soit pris pour cible.
Finalement, je me sens oppressé. Cette pression s’est entrelacée à celle de ma maladie, et elles me sont insupportables et m’affligent le cœur. La maladie seule aurait été très douce pour moi, mais les mauvaises choses qui circulent sur moi, et que je nie jusqu’à la dernière énergie, me sont létifère. Ces bobards ont fait de moi une autre personne. Quand des gens qui ne vous connaissent pas vous haïssent, alors sachez que ce sont certainement vos détracteurs qui sont passés par là pour vous salir. J’espère que ceux qui ont fait cela auront la conscience tranquille. Le plus triste, c’est que ce seront ces mêmes personnes qui seront les premières à faire de bons témoignages sur moi.
La douleur physique, ce n’est rien. Mais celle du cœur est infernale. Goor momoul yénn yi. Je suis une personne très digne, et j’ai un très grand sens de l’honneur. Il m’est préférable de mourir dans l’honneur que de vivre dans le déshonneur.
Je demande pardon à mon père et à ma mère. Je vous aime tous les deux. Je vous aime de tout mon cœur, de toute mon âme. Ne m’oubliez jamais dans vos prières.
Papa khamnani dinala bétt ndakh je t’ai toujours montré mon côté guerrier, je ne t’ai jamais montré mes faiblesses. Je t’aime beaucoup, et ne m’en veux pas pour ça. Balma ak.
Si j’ai tenu jusqu’ici, c’est pour ma mère. Sama yaye rek la khamoul nouma kay def. Depuis 2011, elle est paralysée par un AVC. Mais à quoi lui servirais-je étant ainsi malade, délabré et rompu ? Je refuse d’être une charge supplémentaire. Yaye khamnani dina tass sa yakar, wayé dénke nala Yallah. Dénke nala Yallah.
Je demande pardon à ma grand-mère. Elle a toujours cru en moi, et je suis désolé d’avoir brisé sa confiance et ses espérances. Elle a toujours voulu que je devienne « Président de la République ». Toutes ses prières pour moi allaient dans ce sens, et c’est elle qui a financé mes études jusqu’à la terminale. J’ai toujours étudié avec hargne pour réaliser son souhait, car c’était aussi ce que je voulais devenir. Mame balma.
Je demande pardon à mes amis dont je vais abréger les noms : PMN, ABF, NMD et MDD. Neubeu nalène samay problèmes ba dém. Balelène ma ak. Vous avez toujours été là pour moi. Votre gentillesse m’a profondément marqué. Vous êtes de bonnes personnes et de bons amis. Ne pleurez pas ma mort. Nianal lénema.
Je demande pardon à mes frères et sœurs. Je sais que vous m’aimez beaucoup, mais sachez que je vous aime autant. Grandissez en âge et en sagesse, et profitez de la vie, et respectez les parents. Ma sœur, mon amie, BB Khady, je te confie ma mère.
Je demande pardon à toute la communauté estudiantine, aux sénégalais et aux gens de ma religion.
J’ai terminé mon roman intitulé « LA FUITE DES INDÉSIRABLES », il parle de l’émigration clandestine. Je l’ai envoyé à la maison d’édition Harmattan-Sénégal avec mon adresse mail papmatar8@gmail.com. Aidez-moi à le publier, c’est sans doute la seule trace que je laisserai sur terre. Je souhaite que les retombées de ce livre, même si c’est un seul exemplaire vendu, soient dédiées à la prise en charge de l’AVC de ma mère.
J’ai écrit ce texte pour anticiper les propos de ceux qui tenteront de salir ma mémoire. Je ne suis pas une personne parfaite, et je commets des erreurs comme tout le monde. Mais toute ma vie durant, j’ai fait de telle sorte à ne pas nuire mes semblables, et s’il arrive que je le fasse, certainement, je le jure, ce n’est pas intentionnel. Je me suis toujours gardé de dire du mal des autres. J’ai fait de telle sorte à respecter les préceptes de ma religion, et à réserver une bonne partie de ma vie à l’adoration d’Allah. Toutefois, les personnes comme moi, je le pense bien, qui sont incapables de faire du mal aux autres, qui aiment le juste et qui sont véridiques, n’ont pas leur place dans ce monde, car ce sont toujours ces mêmes personnes qui, aux yeux des autres, sont les monstres.
Je veux mourir en paix, sans haine. Donc, je pardonne à tout le monde, ceux qui m’ont blessé, consciemment ou inconsciemment. Et je demande pardon à toutes les personnes que j’ai eu à causer du tort.
La meilleure manière de m’aider maintenant, c’est de prier pour moi. Ne faites pas de deuil, juste priez pour moi. J’aimerais être enterré à Médinatoul Dieylani, s’il y a des cimetières là-bas. Si ce n’est pas le cas, alors je laisse mon père choisir le lieu de mon enterrement. Creusez, pour moi, une tombe profonde. Qu’Allah me pardonne !
Ne jugez pas mon acte. Laissez Allah en disposer, car Allah est miséricordieux !
Toutefois, cette lettre ne fait qu'attiser la polémique autour de cette mort. Rien de claire pour l'heure que des suspicions et beaucoup de zones d'ombres sur la source de lettre.
La lettre a été publiée ce mardi et le corps sans vie de l'étudiant a été découvert, hier lundi dans la soirée. Donc, jusque- là, il est difficile d'identifier avec exactitude de lettre publiée sur le compte Facebook de Matar Diagne decedé.
Dans un extrait de la lettre, l'auteur a mentionné l'existence d'un roman qu'il voudrait une fois publié que les recettes soient données à sa mère "J’ai terminé mon roman intitulé « LA FUITE DES INDÉSIRABLES », il parle de l’émigration clandestine. Je l’ai envoyé à la maison d’édition Harmattan-Sénégal avec mon adresse mail papmatar8@gmail.com. Aidez-moi à le publier, c’est sans doute la seule trace que je laisserai sur terre. Je souhaite que les retombées de ce livre, même si c’est un seul exemplaire vendu, soient dédiées à la prise en charge de l’AVC de ma mère ", lit-on sur la lettre.
À ce sujet, une femme répondant au nom de Mama Ndiaw GOUMBALE, s'identifiant comme étant la responsable de la Collecte s'est confiée à Pressafrik : "Je viens d'avoir le responsable de la Maison d'édition « L'Harmattan Sénégal » au téléphone. Il m'a dit que ses services sont en train de faire le nécessaire pour retrouver le manuscrit. Il m'a demandé de continuer la cagnotte et de remettre l'argent à sa mère pour ses frais médicaux.
Il m'a promis que L'Harmattan Sénégal éditera gratuitement le roman, et que tous les fonds de la vente seront remis à la famille".
In extenso la lettre publiée sur le compte facebook de Matar Diagne
Lettre de MATAR DIAGNE
Je ne serai plus vivant quand vous lirez ce texte. J’ai décidé de mourir dans la dignité plutôt que de vivre dans le déshonneur.
En 2020, j’ai obtenu mon baccalauréat en étant premier du centre, mais quelques mois plus tôt, une grave maladie m’a atteint et elle persiste jusqu’à maintenant. J’ai toujours été une personne réservée dont l’intégration était quelque peu pénible. Pendant cette période, j’avais commencé à m’intégrer socialement, mais à cause de la maladie, j’ai recommencé à m’isoler. Malgré tout, j’ai décidé d’aller à l’université et de poursuivre mes études, et là, je vis entre l’UFR et ma chambre. Mais certaines personnes ne voient pas cela d’un bon œil. « Ki dafa bonn, dou dem thi nitt yi. Beugoul nitt yi. » disent-ils. Cela m’a davantage isolé. Pourtant, il aurait été facile pour eux de comprendre que c’est ma situation qui me pousse à m’isoler. Certaines personnes sont très intelligentes, mais elles peuvent se révéler être des cons quand il s’agit de comprendre la situation de leurs semblables.
L’isolement, additionné à la souffrance de la maladie, a eu des conséquences néfastes sur moi. Je ressens une tristesse intense. Il y a une tempête dans mon cœur. La fois oú j’ai eu à me confesser, mes confessions ont été exposées en public. La conséquence en est que je me méfie, je n’ose même pas en parler avec des amis. Face à cette situation, je me muets dans mon silence, comme je sais si bien le faire depuis que je fus enfant. Et ce qui est triste, c’est qu’il y a des personnes qui s’adonnent aux moqueries avec joie, sans mesurer les conséquences de leurs actes.
Peut-être que ma mort ouvrira les yeux à certains étudiants et certaines familles. N’isolez personne, n’ignorez personne, ne vous moquez de personne et ne fuyez personne. Rapprochez-vous des gens qui s’isolent, parlez leur et essayez de les comprendre, sans les juger. Boulene bayi ken mouy wét ak ay problemame. Boulène khébale kéne problémame. Cet acte, je l’ai fait en quelque sorte en guise de sacrifice pour que géne bayi xell les autres qui ont des soucis. Ne jugez jamais avant de connaître toute l’histoire.
Par ailleurs, ce qui m’a le plus déchiré, ce sont les conjectures sur ma maladie, les calomnies et les accusations non fondées. Je ne vais pas les énoncer ici, car je pense que je suis plus grand que cela. C’est une situation qui m’a profondément détruit. Je ne vais citer personne, car je ne veux que personne soit pris pour cible.
Finalement, je me sens oppressé. Cette pression s’est entrelacée à celle de ma maladie, et elles me sont insupportables et m’affligent le cœur. La maladie seule aurait été très douce pour moi, mais les mauvaises choses qui circulent sur moi, et que je nie jusqu’à la dernière énergie, me sont létifère. Ces bobards ont fait de moi une autre personne. Quand des gens qui ne vous connaissent pas vous haïssent, alors sachez que ce sont certainement vos détracteurs qui sont passés par là pour vous salir. J’espère que ceux qui ont fait cela auront la conscience tranquille. Le plus triste, c’est que ce seront ces mêmes personnes qui seront les premières à faire de bons témoignages sur moi.
La douleur physique, ce n’est rien. Mais celle du cœur est infernale. Goor momoul yénn yi. Je suis une personne très digne, et j’ai un très grand sens de l’honneur. Il m’est préférable de mourir dans l’honneur que de vivre dans le déshonneur.
Je demande pardon à mon père et à ma mère. Je vous aime tous les deux. Je vous aime de tout mon cœur, de toute mon âme. Ne m’oubliez jamais dans vos prières.
Papa khamnani dinala bétt ndakh je t’ai toujours montré mon côté guerrier, je ne t’ai jamais montré mes faiblesses. Je t’aime beaucoup, et ne m’en veux pas pour ça. Balma ak.
Si j’ai tenu jusqu’ici, c’est pour ma mère. Sama yaye rek la khamoul nouma kay def. Depuis 2011, elle est paralysée par un AVC. Mais à quoi lui servirais-je étant ainsi malade, délabré et rompu ? Je refuse d’être une charge supplémentaire. Yaye khamnani dina tass sa yakar, wayé dénke nala Yallah. Dénke nala Yallah.
Je demande pardon à ma grand-mère. Elle a toujours cru en moi, et je suis désolé d’avoir brisé sa confiance et ses espérances. Elle a toujours voulu que je devienne « Président de la République ». Toutes ses prières pour moi allaient dans ce sens, et c’est elle qui a financé mes études jusqu’à la terminale. J’ai toujours étudié avec hargne pour réaliser son souhait, car c’était aussi ce que je voulais devenir. Mame balma.
Je demande pardon à mes amis dont je vais abréger les noms : PMN, ABF, NMD et MDD. Neubeu nalène samay problèmes ba dém. Balelène ma ak. Vous avez toujours été là pour moi. Votre gentillesse m’a profondément marqué. Vous êtes de bonnes personnes et de bons amis. Ne pleurez pas ma mort. Nianal lénema.
Je demande pardon à mes frères et sœurs. Je sais que vous m’aimez beaucoup, mais sachez que je vous aime autant. Grandissez en âge et en sagesse, et profitez de la vie, et respectez les parents. Ma sœur, mon amie, BB Khady, je te confie ma mère.
Je demande pardon à toute la communauté estudiantine, aux sénégalais et aux gens de ma religion.
J’ai terminé mon roman intitulé « LA FUITE DES INDÉSIRABLES », il parle de l’émigration clandestine. Je l’ai envoyé à la maison d’édition Harmattan-Sénégal avec mon adresse mail papmatar8@gmail.com. Aidez-moi à le publier, c’est sans doute la seule trace que je laisserai sur terre. Je souhaite que les retombées de ce livre, même si c’est un seul exemplaire vendu, soient dédiées à la prise en charge de l’AVC de ma mère.
J’ai écrit ce texte pour anticiper les propos de ceux qui tenteront de salir ma mémoire. Je ne suis pas une personne parfaite, et je commets des erreurs comme tout le monde. Mais toute ma vie durant, j’ai fait de telle sorte à ne pas nuire mes semblables, et s’il arrive que je le fasse, certainement, je le jure, ce n’est pas intentionnel. Je me suis toujours gardé de dire du mal des autres. J’ai fait de telle sorte à respecter les préceptes de ma religion, et à réserver une bonne partie de ma vie à l’adoration d’Allah. Toutefois, les personnes comme moi, je le pense bien, qui sont incapables de faire du mal aux autres, qui aiment le juste et qui sont véridiques, n’ont pas leur place dans ce monde, car ce sont toujours ces mêmes personnes qui, aux yeux des autres, sont les monstres.
Je veux mourir en paix, sans haine. Donc, je pardonne à tout le monde, ceux qui m’ont blessé, consciemment ou inconsciemment. Et je demande pardon à toutes les personnes que j’ai eu à causer du tort.
La meilleure manière de m’aider maintenant, c’est de prier pour moi. Ne faites pas de deuil, juste priez pour moi. J’aimerais être enterré à Médinatoul Dieylani, s’il y a des cimetières là-bas. Si ce n’est pas le cas, alors je laisse mon père choisir le lieu de mon enterrement. Creusez, pour moi, une tombe profonde. Qu’Allah me pardonne !
Ne jugez pas mon acte. Laissez Allah en disposer, car Allah est miséricordieux !
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