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Libération de Clotilde Reiss, Wade dit être à l’origine et à la conclusion de cette affaire.



Déjà aux premières heures de la libération de l’universitaire française, le Sénégal avait revendiqué un rôle décisif dans le dénouement de cette affaire. Un rôle que la France semble minimiser. Pour le ministre français des affaires étrangères, « les victoires ont beaucoup de pères et les défaites sont toujours orphelines », un peu pour dire que le Sénégal n’est pas le seul médiateur dans cette affaire.



Libération de Clotilde Reiss, Wade dit être à l’origine et à la conclusion de cette affaire.


Me Wade n’entend pas partager avec personne cette victoire diplomatique. Dans un entretien avec nos confrères français du POINT, le Président de la République a assuré avoir « piloté de bout en bout le processus qui a abouti à la libération de Clotilde Reiss ». Devant la réaction de certaines autorités françaises, Me Wade conclue "certains veulent minimiser mon rôle. Y compris en France. J'ignore pourquoi. Nicolas Sarkozy, lui, sait ce que j'ai fait. Il m'a appelé pour me remercier et il a lui-même qualifié mon intervention de "déterminante". Je suppose que s'il le dit, ce doit être la vérité. Il est le mieux placé pour en juger."

Pire encore le Président voit derrière des manœuvres qui ont cherché à éviter que son nom soit lié à cette victoire "les Français ont tout fait pour que Clotilde Reiss quitte Téhéran avant que je sois là". "Mais les Iraniens l'ont fait attendre pour respecter leur engagement vis-à-vis de moi", précise-t-il.

Le communiqué de l'Elysée ayant associé dans les remerciements français deux autres dirigeants, les présidents brésiliens Lula et syrien Assad, le chef d'Etat sénégalais précise: "J'ignore ce qu'ont pu faire les autres. Si la France les remercie, c'est qu'ils ont dû avoir un rôle. Je ne veux polémiquer avec personne. Mais je pense avoir été à l'origine et à la conclusion de cette affaire."

Me Wade a précisé à travers cet entretien qu’il a obtenu cette libération sans aucune condition posée par la partie iranienne. "Les Iraniens ne m'ont rien demandé. Je les ai convaincus que libérer Clotilde Reiss serait une action humanitaire et que cela pourrait contribuer à améliorer l'image de l'Iran dans l'opinion internationale. Je crois qu'ils m'ont entendu."

NDIAGA DIOUF avec le Point.fr

Lundi 17 Mai 2010 - 20:48


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