Tout commence avec une lettre datée du 4 novembre et adressée au président Paul Kagame : six parlementaires britanniques y expriment « leur vive inquiétude quant à la détention prolongée » de Tom Byabagamba, ancien chef de la garde présidentielle, et de Frank Rusagara, ex-secrétaire général du ministère de la Défense.
En 2016, un tribunal militaire les a reconnus coupables de propagation de fausses rumeurs, d’incitation au soulèvement et d’activités visant à ternir l’image du pays. « Des accusations qui semblent liées à des critiques qu’ils ont exprimées à l’égard du gouvernement », avancent les parlementaires britanniques, qui mettent également en avant les problèmes de santé des deux hommes et de mauvaises conditions de détention.
Côté rwandais, c’est le ministre de la Justice qui répond : l’intervention de l’exécutif dans les affaires pénales est strictement encadrée, écrit Johnston Busingye, et dans ce cas-ci, ce serait une interférence inappropriée dans le processus judiciaire, ajoute-t-il.
Les deux hommes auraient cependant le droit de déposer une demande de clémence. Tom Byabagamba et Frank Rusagara avaient en tout cas fait appel de leur condamnation, et la procédure est toujours en cours.
En 2016, un tribunal militaire les a reconnus coupables de propagation de fausses rumeurs, d’incitation au soulèvement et d’activités visant à ternir l’image du pays. « Des accusations qui semblent liées à des critiques qu’ils ont exprimées à l’égard du gouvernement », avancent les parlementaires britanniques, qui mettent également en avant les problèmes de santé des deux hommes et de mauvaises conditions de détention.
Côté rwandais, c’est le ministre de la Justice qui répond : l’intervention de l’exécutif dans les affaires pénales est strictement encadrée, écrit Johnston Busingye, et dans ce cas-ci, ce serait une interférence inappropriée dans le processus judiciaire, ajoute-t-il.
Les deux hommes auraient cependant le droit de déposer une demande de clémence. Tom Byabagamba et Frank Rusagara avaient en tout cas fait appel de leur condamnation, et la procédure est toujours en cours.
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